Aborder la complexité par des lectures, oser l'innovation, questionner les pratiques... Se confronter au Droit, à la Sociologie, la Psychanalyse... Voici quelques pistes à explorer et que nous souhaitons partager avec d'autres travailleurs du champ social ou médicosocial ou d'autres professionnels de la relation. Nous sommes tous des intervenant(e)s de la clinique relationnelle des Hautes-Alpes, du Var et d'ailleurs...
29 décembre 2009
Et si … En 2010 …
Et si l’environnement, ici et ailleurs, devenait une vraie préoccupation, un vrai guide de toutes les actions mises en place, plutôt que de n’être qu’un prétexte, une vitrine pour faire croire à des engagements qui fondent comme banquise au soleil ...
Et si chacun pouvait se loger dans des appartements, publics ou privés, construits écologiquement et dans l’intérêt de tous les habitants...
Et si la politique culturelle devenait vraiment l’affaire de tous les citoyens, si elle prenait en compte tous les domaines de la création artistique, si elle participait à une véritable éducation populaire sans oublier les quartiers populaires et les campagnes ...
Et si une véritable politique pour la jeunesse se mettait en place, en impliquant les jeunes dans des actions et des projets, et afin de les aider à entrer dans la vie …
Et si les centre-villes devenaient plus vivants, avec de nouveaux commerces et des animations tout au long de l’année, plutôt que de favoriser les grandes surfaces et de les développer encore …
Et si les citoyens étaient vraiment consultés pour tous les projets qui intéressent la vie de la Cité, et non pour faire semblant…
Et si … si on imaginait un « vivre ensemble », dans le respect de tous, dans l’enthousiasme et le changement…
Et si, et si ... Peut être ?
Bonne année à tous !
18 décembre 2009
débat télé sur la 3
J'avais juste envie de partager avec vous l'émotion que j'ai eu mardi soir en regardant sur la 3 l'émission de frédéric Taddeï.
Les invités étaient :
- Michel Piccoli
- Anne Roumanoff
- Michel Godet
- Robert Castel
- Edgar Morin
Pour les deux premiers, je pense que vous les connaissez tous. Le suivant est un économiste. Les deux derniers sont d'éminents sociologues-philosophes dont nous avons étudié les pensées pendant nos cours de sociologie. Mais surtout, je remercie ici Monsieur Pédrot qui nous a initié samedi matin dernier au "Brainstorming" des idées (débat croisé sur la société actuelle). J'avoue avoir été un peu perplexe mais en écoutant cette émission, je me suis rendu compte que cela nous a permis d'avoir une vision globale sur les faits de société et donc de se construire un sens critique dans le bon sens du terme.
Les invités ont réagi face à l'actualité du jour :
- le grand emprunt proposé par le Président
- les 10 ans des 35 heures
Certaines remarques des invités rejoignait bien nos interrogations puisqu'il était question d'absence de vision globale, de non prise en compte de la complexité du système actuel et donc d'absence de sens dans les décisions prises..........
Cliquez pour voir l'émission !
Les invités étaient :
- Michel Piccoli
- Anne Roumanoff
- Michel Godet
- Robert Castel
- Edgar Morin
Pour les deux premiers, je pense que vous les connaissez tous. Le suivant est un économiste. Les deux derniers sont d'éminents sociologues-philosophes dont nous avons étudié les pensées pendant nos cours de sociologie. Mais surtout, je remercie ici Monsieur Pédrot qui nous a initié samedi matin dernier au "Brainstorming" des idées (débat croisé sur la société actuelle). J'avoue avoir été un peu perplexe mais en écoutant cette émission, je me suis rendu compte que cela nous a permis d'avoir une vision globale sur les faits de société et donc de se construire un sens critique dans le bon sens du terme.
Les invités ont réagi face à l'actualité du jour :
- le grand emprunt proposé par le Président
- les 10 ans des 35 heures
Certaines remarques des invités rejoignait bien nos interrogations puisqu'il était question d'absence de vision globale, de non prise en compte de la complexité du système actuel et donc d'absence de sens dans les décisions prises..........
Cliquez pour voir l'émission !
27 novembre 2009
Journal d'une étudiante : Quand les travailleurs sociaux s'auteurisent ...
Journées de formation déconcertantes de novembre ... Habituées que nous sommes, de recevoir du savoir par d'autres professionnels "sachant mieux, sachant plus", les séquences de ce mois nous ont laissées toutes un peu (cochez au choix !) : désarçonnées... frustrées... déçues... perplexes... ravies... dubitatives.... (liste non exhaustive).
Pour ceux qui n'en étaient pas, voilà un petit bilan de "ce qui s'est joué" pour reprendre la terminologie des systémiciens.
Première journée de D.U. animée par une "travailleuse sociale" (et oui, j'aime beaucoup cette expression de nos amis québéquois ), qui nous propose de mettre en place une "analyse de situation". Pour faire court : une supervision, sans psy, entre pairs, animée par notre intervenante, en l'occurrence une jeune collègue AS de secteur, Nathalie Grinberg ! Ah cette jeunesse décidément n'a peur de rien !
Séance animée, houleuse, riche en verbal et non-verbal, qui crée du remous dans le groupe d'étudiantes .... Mais la séance ne se terminera qu'après un bon "débriefing", animé par Catherine Mehu. Notre collègue du 84 est repartie, sans doute la tête bien pleine elle- aussi, la co-formation me semble avoir fonctionné !
Pour ma part, cette séquence, que je pensais au départ moins "intéressante" (toujours ces à priori qui reviennent au galop) a été pour moi, dans ces 2 temps (situation/debriefing), une remise en cause des certitudes. Oui les travailleurs sociaux veulent être reconnus. Oui, ils ont du mal à définir leur pratique et leur professionnalité... Mais quand seront nous prêt(e)s à nous en saisir pleinement, entre autorisation et "auteurisation", et ainsi définir les contours de notre travail ?
Et bien, me direz-vous, c'est bien l'objet de ce D.U....
Alors : Au boulot !
NB / On a tenté, lors de la dernière réunion de mon service, de pratiquer cette "analyse de situation" en groupe : et bien très difficile à mener. C'est moi qui était l'animatrice/superviseur/modérateur ( je sais pas comment dire en fait) ! On glisse facilement de l'analyse de situation/ élaboration au conseil technique ...
Dans le 05, le groupe CRAF -pourtant bien affaibli- a imaginé le même type d'analyse de situation et l'a baptisé "intervision"... L'animatrice serait donc interviseuse ? Pas mal ... On espère une évaluation de ces séances, peut être via le blog ?
18 novembre 2009
Info méthodologie de mémoire, par C. Gautier Chovelon.
Le travail de fin d’études -
Editions Lamarre, coordonné par CHANTAL EYMARD , 2004.
Editions Lamarre, coordonné par CHANTAL EYMARD , 2004.
28 octobre 2009
Invitation des sites de formation à un séminaire (novembre 2009).
« Préserver la possibilité d’éduquer ? »
Lundi 16 mardi 17 novembre 2009
8h30-12h30 / 14h00-17h00
Salle Boyer de l’UPV - 237, Place de La liberté - Toulon
Organisé par l’Association ANTHEA
I lot de l’Horloge - 1, rue Dou FABRIGUIE – BP. 219 – 83006 DRAGUIGNAN Cédex
Tél. : 04.94.68.98.48 – Fax. : 04.94.68.28.74
anthea@club-internet.fr et www.anthea.fr
Et le service Recherche, Etudes et formation (Réf.) de l’ADSEAV
121, Avenue VAUBAN - 83000 TOULON
Tél. : 04.94.93.30.30 - Tél. : 06.28.09.68.42 - Fax. : 04.94.93.30.31.
Ce travail à destination des « métiers de la relation » entend permettre la rencontre et l’échange interdisciplinaire à partir de la question de l’éducation, de la relation éducative.
En invitant, les sites de formation de nos secteurs professionnels, nous souhaitons mobiliser les acteurs engagés dans un parcours de réflexion sur les pratiques en donnant aussi la possibilité à des étudiants ou des formateurs, de communiquer sur une problématique qu’ils seraient en train de travailler qui trouverait écho avec les tables rondes que nous proposons.
Si vous êtes intéressés, manifestez vous au plus tôt auprès de Magali BOURDEAUX au secrétariat d’ANTHEA, il est impératif de vous inscrire au préalable. Signalez si vous êtes étudiantes du D.U. "Penser le travail social".
OBJECTIFS GÉNÉRAUX DU SEMINAIRE DE FORMATION
Permettre aux professionnels de la relation de réinvestir les fondamentaux éducatifs de leur profession.
Dégager collectivement des pistes de réflexion pour les projets d’intervention.
Favoriser les échanges interdisciplinaires.
PUBLIC VISE
Travailleurs sociaux, enseignants, animateurs, formateurs, thérapeutes, soignants, responsables d’institutions éducatives, intervenants dans les organisations…
OBJECTIFS SPECIFIQUES
Bénéficier des apports de recherches en cours sur la question de la professionnalisation des acteurs du travail social, de manière à favoriser la revalorisation des visées éducatives de leur intervention.
Permettre de rééquilibrer le poids des injonctions réglementaires administratives ou financières qui s’imposent aux professionnels du travail social et médicosocial depuis la rénovation des textes réglementaires depuis 2002, obligation d’évaluation, réforme du droit des usagers, de la Protection de l’Enfance, de la Protection Judiciaire de la jeunesse… par la mise en valeur des éléments fondamentaux de nos pratiques.
Favoriser la rencontre entre différents acteurs de la relation éducative et notamment avec les professionnels de l’enseignement et du soin qui ont vécu et vivent ces mutations des pratiques.
MODALITÉS DE FORMATION
Formation sous forme de séminaire de travail collectif basé sur la dynamique de groupe
6 Conférences de 40 minutes suivies d’échanges avec les participants
2 tables rondes participatives : le premier jour, table ronde « éducation et travail social, regard des éducateurs sur leur métier » brèves communications de professionnels de la relation suivies d’un débat avec les participants. Le second jour, table ronde « Institution, société civile, État » invitant des représentants institutionnels à travailler et débattre à partir des questions des participants.
1 dispositif spécifique de recueil à continu des questions et réflexions des participants « le mur de mots » qui sera exploité de manière créative la dernière demi-journée pour un échange final et une mise en perspectives
Des actes du séminaire seront édités dans le semestre suivant.
ANIMATION DES ECHANGES ET MODERATION
Dominique Louise PELEGRIN, journaliste de reportage à Télérama pendant trente ans sur les questions d’éducation – écrivain, animatrice d’ateliers d’écriture et d’événements autour de l’expression (carnets, murs de mots, création collective à partir du texte).
CONTENU DES CONFERENCES ET INTERVENANTS
« Éduquer, soigner ou gouverner ? » Marie-Josée DEL VOLGO, psychiatre, Maître de conférences en psychopathologie à l’Université de Provence à Marseille.
« L’approche ergologique de l’activité de l’éducateur » Louis DURRIVE - Docteur en sciences de l’Éducation à Strasbourg
« Éducation et enseignement » Nicole CAPARROS-MENCACCI maître de conférences à l’IUFM de Nice
Et Philippe FOFANA directeur adjoint de l’IESTS de Nice
« Éducation et laïcité ? » Daniel LIEUTAT Philosophe, Marseille
« La question éducative au cœur du développement durable » Hélène COMBES politologue
« Éducation, Institution, socialisation, la construction de la personne. » Marie-Louise MARTINEZ Maître de conférences à l’IUFM de Nice.
POUR PLUS D’INFORMATIONS :
Sylvie DESCHAMPS - Tél. mobile : 06.28.09.68.42 – Tél. : 04.94.93.30.30 - Fax : 04.94.93.30.31
Mél. : Deschamps.sylvie@adsea83.com
Lundi 16 mardi 17 novembre 2009
8h30-12h30 / 14h00-17h00
Salle Boyer de l’UPV - 237, Place de La liberté - Toulon
Organisé par l’Association ANTHEA
I lot de l’Horloge - 1, rue Dou FABRIGUIE – BP. 219 – 83006 DRAGUIGNAN Cédex
Tél. : 04.94.68.98.48 – Fax. : 04.94.68.28.74
anthea@club-internet.fr et www.anthea.fr
Et le service Recherche, Etudes et formation (Réf.) de l’ADSEAV
121, Avenue VAUBAN - 83000 TOULON
Tél. : 04.94.93.30.30 - Tél. : 06.28.09.68.42 - Fax. : 04.94.93.30.31.
Ce travail à destination des « métiers de la relation » entend permettre la rencontre et l’échange interdisciplinaire à partir de la question de l’éducation, de la relation éducative.
En invitant, les sites de formation de nos secteurs professionnels, nous souhaitons mobiliser les acteurs engagés dans un parcours de réflexion sur les pratiques en donnant aussi la possibilité à des étudiants ou des formateurs, de communiquer sur une problématique qu’ils seraient en train de travailler qui trouverait écho avec les tables rondes que nous proposons.
Si vous êtes intéressés, manifestez vous au plus tôt auprès de Magali BOURDEAUX au secrétariat d’ANTHEA, il est impératif de vous inscrire au préalable. Signalez si vous êtes étudiantes du D.U. "Penser le travail social".
OBJECTIFS GÉNÉRAUX DU SEMINAIRE DE FORMATION
Permettre aux professionnels de la relation de réinvestir les fondamentaux éducatifs de leur profession.
Dégager collectivement des pistes de réflexion pour les projets d’intervention.
Favoriser les échanges interdisciplinaires.
PUBLIC VISE
Travailleurs sociaux, enseignants, animateurs, formateurs, thérapeutes, soignants, responsables d’institutions éducatives, intervenants dans les organisations…
OBJECTIFS SPECIFIQUES
Bénéficier des apports de recherches en cours sur la question de la professionnalisation des acteurs du travail social, de manière à favoriser la revalorisation des visées éducatives de leur intervention.
Permettre de rééquilibrer le poids des injonctions réglementaires administratives ou financières qui s’imposent aux professionnels du travail social et médicosocial depuis la rénovation des textes réglementaires depuis 2002, obligation d’évaluation, réforme du droit des usagers, de la Protection de l’Enfance, de la Protection Judiciaire de la jeunesse… par la mise en valeur des éléments fondamentaux de nos pratiques.
Favoriser la rencontre entre différents acteurs de la relation éducative et notamment avec les professionnels de l’enseignement et du soin qui ont vécu et vivent ces mutations des pratiques.
MODALITÉS DE FORMATION
Formation sous forme de séminaire de travail collectif basé sur la dynamique de groupe
6 Conférences de 40 minutes suivies d’échanges avec les participants
2 tables rondes participatives : le premier jour, table ronde « éducation et travail social, regard des éducateurs sur leur métier » brèves communications de professionnels de la relation suivies d’un débat avec les participants. Le second jour, table ronde « Institution, société civile, État » invitant des représentants institutionnels à travailler et débattre à partir des questions des participants.
1 dispositif spécifique de recueil à continu des questions et réflexions des participants « le mur de mots » qui sera exploité de manière créative la dernière demi-journée pour un échange final et une mise en perspectives
Des actes du séminaire seront édités dans le semestre suivant.
ANIMATION DES ECHANGES ET MODERATION
Dominique Louise PELEGRIN, journaliste de reportage à Télérama pendant trente ans sur les questions d’éducation – écrivain, animatrice d’ateliers d’écriture et d’événements autour de l’expression (carnets, murs de mots, création collective à partir du texte).
CONTENU DES CONFERENCES ET INTERVENANTS
« Éduquer, soigner ou gouverner ? » Marie-Josée DEL VOLGO, psychiatre, Maître de conférences en psychopathologie à l’Université de Provence à Marseille.
« L’approche ergologique de l’activité de l’éducateur » Louis DURRIVE - Docteur en sciences de l’Éducation à Strasbourg
« Éducation et enseignement » Nicole CAPARROS-MENCACCI maître de conférences à l’IUFM de Nice
Et Philippe FOFANA directeur adjoint de l’IESTS de Nice
« Éducation et laïcité ? » Daniel LIEUTAT Philosophe, Marseille
« La question éducative au cœur du développement durable » Hélène COMBES politologue
« Éducation, Institution, socialisation, la construction de la personne. » Marie-Louise MARTINEZ Maître de conférences à l’IUFM de Nice.
POUR PLUS D’INFORMATIONS :
Sylvie DESCHAMPS - Tél. mobile : 06.28.09.68.42 – Tél. : 04.94.93.30.30 - Fax : 04.94.93.30.31
Mél. : Deschamps.sylvie@adsea83.com
22 octobre 2009
Journal d'une étudiante : rentrée passionnante et pressurisée !
image / La Gradiva : celle qui avance en marchant.
3 séquences sur ces deux mois, avec ce qui fait l'intérêt et l'originalité de ce D.U. : la confrontation des regards et des concepts, à travers le Droit, la Sociologie et la psychologie clinique.
Renouvellement également. En plus de nos intervenants "historiques" (Gérard Neyrand, Philippe Pedrot, Élisabeth Paillet) d'autres sont venus enrichir le contenu. Henriette BRIQUET, jeune juriste, a su rendre l' action sociale intéressante (c'est dire !) par sa connaissance, sa volonté d'échanger avec les professionnelles que nous sommes, sa réactivité. Merwan MOHAMMED, sociologue, fraîchement nommé au CNRS, nous a livré ses travaux sur la jeunesse en banlieue, le fonctionnement des "bandes" et la potentialité existant dans les cités, malgré les difficultés réelles qui existent certes mais qui gomment tout le reste. Quelle différence avec les images toutes faites véhiculées par les médias et quel dommage que ce type d'études ne soient pas reprises et confrontées aux discours stéréotypés, qui ne font qu'entretenir méfiance et rejet. Enfin, un psychologue clinicien, Frédéric VINOT, nous a permis une réflexion commune, une confrontation de nos représentations et de nos réflexions sur le difficile sujet de l' exclusion. En plus c'est Katherine qui est contente : elle a enfin trouvé son directeur de mémoire !
A noter : ces jeunes intervenants, outre leur cursus universitaire et professionnel de qualité sont tous investis par ailleurs dans des structures sociales, associatives, d'accompagnement. Donc eux aussi sont enrichis par l'apport du social, son éthique, ses contradictions. En quelque sorte, ils sont eux aussi traversés par cette question :
Comment penser le travail social ?
3 séquences sur ces deux mois, avec ce qui fait l'intérêt et l'originalité de ce D.U. : la confrontation des regards et des concepts, à travers le Droit, la Sociologie et la psychologie clinique.
Renouvellement également. En plus de nos intervenants "historiques" (Gérard Neyrand, Philippe Pedrot, Élisabeth Paillet) d'autres sont venus enrichir le contenu. Henriette BRIQUET, jeune juriste, a su rendre l' action sociale intéressante (c'est dire !) par sa connaissance, sa volonté d'échanger avec les professionnelles que nous sommes, sa réactivité. Merwan MOHAMMED, sociologue, fraîchement nommé au CNRS, nous a livré ses travaux sur la jeunesse en banlieue, le fonctionnement des "bandes" et la potentialité existant dans les cités, malgré les difficultés réelles qui existent certes mais qui gomment tout le reste. Quelle différence avec les images toutes faites véhiculées par les médias et quel dommage que ce type d'études ne soient pas reprises et confrontées aux discours stéréotypés, qui ne font qu'entretenir méfiance et rejet. Enfin, un psychologue clinicien, Frédéric VINOT, nous a permis une réflexion commune, une confrontation de nos représentations et de nos réflexions sur le difficile sujet de l' exclusion. En plus c'est Katherine qui est contente : elle a enfin trouvé son directeur de mémoire !
A noter : ces jeunes intervenants, outre leur cursus universitaire et professionnel de qualité sont tous investis par ailleurs dans des structures sociales, associatives, d'accompagnement. Donc eux aussi sont enrichis par l'apport du social, son éthique, ses contradictions. En quelque sorte, ils sont eux aussi traversés par cette question :
Comment penser le travail social ?
30 septembre 2009
Un article de Gérard NEYRAND, sociologue, et référent pédagogique du D.U. "Penser le travail social"
Karine nous a déniché un article sur les "Parentalités atypiques et Place des enfants". Bonne lecture !
La notion de parentalité a considérablement évolué au cours des dernières décennies. Au côté de la situation de parentalité traditionnelle de parents géniteurs se sont développées d'autres situations : monoparentalité, beauparentalité, homoparentalité. Gérard Neyrand, sociologue, analyse l'impact de ces évolutions sur l'enfant, qui peut être élevé par plus de deux personnes placées en situation parentale à son égard. Il souligne que c'est moins le cadre dans lequel est élevé l'enfant qui est perturbateur que la qualité des relations entretenues avec les personnes qui lui servent de parents. | ||
"De fait, cette formulation " parentalités atypiques " se révèle foncièrement moderne car elle présuppose que le lecteur a déjà intégré ce qui fait la spécificité de la vie familiale aujourd'hui : la constitution d'un espace autonome, celui de la parentalité, et sa dissociation d'avec l'espace de la conjugalité."... | | |
22 septembre 2009
Une info à partager
CONFERENCE
Daniel BAILLY
Pédopsychiatre à l’Hôpital Sainte Marguerite à Marseille
Professeur des Universités à Aix-Marseille
"L' anxiété chez l' enfant:
Un problème souvent méconnu"
MARDI 13 OCTOBRE à 20h30
Salle du Royal, rue Pasteur – Gap
Participation : 5€
Réservation et renseignement :
Association Enfant en Danger – 12 Rue Pasteur Tel : 04 92 51 55 00
Librairie Alpine - Rue Carnot Tel : 04 92 51 15 05
04 septembre 2009
Rentrée 2009/ 2010, D.U. "Penser le travail social", 1° trimestre.
Vendredi 11 septembre 2009.
14-16h / G Neyrand : Sociologie de la jeunesse.
16-18h / G Neyrand :Sociologie de la jeunesse.
18-20h / TD avec G Neyrand.
Samedi 12 septembre.
9-13h / Marwan Mohammed :
Sociologie de la jeunesse et délinquance juvénile.
14-16 / Marwan Mohammed :
Sociologie de la jeunesse et délinquance juvénile.
Vendredi 25 septembre.
P Pedrot :Tensions et contradictions de la prot sociale
P Pedrot : Tensions et contradictions de la prot sociale
TD avec P. Pedrot.
Samedi 26 septembre
P.Pedrot : Droit des malades
Vendredi 16 octobre.
E. Paillet : Protection des majeurs.
H.Briquet : Action sociale.
TD : Accompagnement méthodo par C.Gautier Chovelon.
Samedi 17 octobre.
F.Vinot : Interrogations des notions d'insertion/exclusion.
Vendredi 13 novembre.
Etude de cas : C. Méhu.
TD avec C.Mehu.
Samedi 14 novembre.
F.Vinot : Interrogations des notions d'insertion/exclusion.
Vendredi 11 décembre
H.Briquet : Action sociale.
E. Paillet : Protection des majeurs
P.Benghozi : Pratiques relationnelles dans situations cliniques aïgues.
Samedi 12 décembre
P Pedrot : Tensions et contradictions de la protection sociale.
Intervenants 1° trimestre :
Christine Gautier Chovelon juriste, doctorant chercheur en sciences de l’éducation, Coordonnateur du D.U.
Catherine Méhu, Psychologue, doctorant chercheur en psychologie.
Frédéric Vinot, Enseignant chercheur-MC-Université de psychologie –Nice.
Pierre Benghozi, Psychiatre.
Elisabeth Paillet-Professeur des universités- Droit.Université de Toulon et du Var.
Henriette Briquet- Enseignant chercheur - Droit.Université de Toulon et du Var.
Philippe Pedrot- Professeur des universités- Droit. université de Brest.
Gérard Neyrand- Professeur des universités- Sociologie. Université de Toulouse.
Marwan Mohammed -Chercheur associé au Centre d'Etudes Sociologiques sur le Droit et les Institutions pénales (CESDIP).
14-16h / G Neyrand : Sociologie de la jeunesse.
16-18h / G Neyrand :Sociologie de la jeunesse.
18-20h / TD avec G Neyrand.
Samedi 12 septembre.
9-13h / Marwan Mohammed :
Sociologie de la jeunesse et délinquance juvénile.
14-16 / Marwan Mohammed :
Sociologie de la jeunesse et délinquance juvénile.
Vendredi 25 septembre.
P Pedrot :Tensions et contradictions de la prot sociale
P Pedrot : Tensions et contradictions de la prot sociale
TD avec P. Pedrot.
Samedi 26 septembre
P.Pedrot : Droit des malades
Vendredi 16 octobre.
E. Paillet : Protection des majeurs.
H.Briquet : Action sociale.
TD : Accompagnement méthodo par C.Gautier Chovelon.
Samedi 17 octobre.
F.Vinot : Interrogations des notions d'insertion/exclusion.
Vendredi 13 novembre.
Etude de cas : C. Méhu.
TD avec C.Mehu.
Samedi 14 novembre.
F.Vinot : Interrogations des notions d'insertion/exclusion.
Vendredi 11 décembre
H.Briquet : Action sociale.
E. Paillet : Protection des majeurs
P.Benghozi : Pratiques relationnelles dans situations cliniques aïgues.
Samedi 12 décembre
P Pedrot : Tensions et contradictions de la protection sociale.
Intervenants 1° trimestre :
Christine Gautier Chovelon juriste, doctorant chercheur en sciences de l’éducation, Coordonnateur du D.U.
Catherine Méhu, Psychologue, doctorant chercheur en psychologie.
Frédéric Vinot, Enseignant chercheur-MC-Université de psychologie –Nice.
Pierre Benghozi, Psychiatre.
Elisabeth Paillet-Professeur des universités- Droit.Université de Toulon et du Var.
Henriette Briquet- Enseignant chercheur - Droit.Université de Toulon et du Var.
Philippe Pedrot- Professeur des universités- Droit. université de Brest.
Gérard Neyrand- Professeur des universités- Sociologie. Université de Toulouse.
Marwan Mohammed -Chercheur associé au Centre d'Etudes Sociologiques sur le Droit et les Institutions pénales (CESDIP).
29 août 2009
D.U. Saison 2 : bientôt la rentrée ?
On revient en forme des vacances et ça y est, on se dit que l'année va bientôt recommencer ! Après le stand-by, il faut bien revenir au concret, même si, pendant les congés, j'ai essayé d'écrire un début de "mémoire" (thèse ne convient pas pour un D.U. où le travail est théoriquement et matériellement moindre). Mon "maître de mémoire" (M. Vivès) m' a toujours répondu, et vite en plus !, à mes rares messages... Entre cogiter puis mettre sur papier, le chemin est ardu ! Mais bon, je compte sur l'énergie créative et motivante des retrouvailles avec les autres étudiantes 2009/2010 à Toulon, pour me rebooster !
Les filles du 05 vont être soulagées, au moins sur un point : Kath a pu nous négocier l'appartement HLM à Hyères ! C'est déjà ça !
Par contre, pas de nouvelles de la fac : pas de calendrier, pas de mels... Y aurait il un souci ? La rentrée, prévue les 11 et 12 septembre aura -t-elle lieu ? Mystère et boule de gomme.
Avec la rentrée, j'ai voulu aller voir un peu ailleurs comment se penser le travail social hors de l'hexagone : dans la 'belle province', nos cousins québécois ont une approche beaucoup plus positive et valorisante du travail social ! Il y a même un "Ordre" (c'est très anglo-saxon cela ! Ça me fait penser à Harry Potter !) des "travailleuses sociales" (j'adore!) et des "travailleurs sociaux". Leur credo : l'Humain, vaincre la pauvreté, aborder les situations sans à priori etc... Extrait : 'La travailleuse sociale et le travailleur social sont des thérapeutes, des consultants, des personnes ressources. Ils aident les personnes qui ne peuvent résoudre seules des difficultés d'ordre personnel, familial ou autres. Ils accompagnent les petits groupes de personnes aux prises avec des problèmes similaires et qui désirent s'entraider. Ils portent assistance aux communautés qui souhaitent se mobiliser pour la recherche de solutions à leurs besoins collectifs. '
Une jeune "sortante" du diplôme m'a d'ailleurs appris qu'elle partait en septembre au Québec pour exercer : très bien payée, des missions diverses et innovantes, l'attrait de l'été indien ... Pourquoi pas ? Seul bémol : 2 semaines de vacances par an... Hmmm...
Je vous invite d'ailleurs à visiter le site de l'Ordre .
Et je vous dis à bientôt ? ! ?
NB : Réagissez sur le blog ! vous m'envoyez souvent vos remarques ou infos sur mon mail perso; essayez sur le blog en direct : soit vous avez un compte gmail et vous êtes directement logué. Sinon, cliquez sur "anonyme" et vous pourrez directement intervenir sur le blog (signez juste votre message en bas !) Vous pouvez également vous identifier et vous serez logué la fois d'après...
Les filles du 05 vont être soulagées, au moins sur un point : Kath a pu nous négocier l'appartement HLM à Hyères ! C'est déjà ça !
Par contre, pas de nouvelles de la fac : pas de calendrier, pas de mels... Y aurait il un souci ? La rentrée, prévue les 11 et 12 septembre aura -t-elle lieu ? Mystère et boule de gomme.
Avec la rentrée, j'ai voulu aller voir un peu ailleurs comment se penser le travail social hors de l'hexagone : dans la 'belle province', nos cousins québécois ont une approche beaucoup plus positive et valorisante du travail social ! Il y a même un "Ordre" (c'est très anglo-saxon cela ! Ça me fait penser à Harry Potter !) des "travailleuses sociales" (j'adore!) et des "travailleurs sociaux". Leur credo : l'Humain, vaincre la pauvreté, aborder les situations sans à priori etc... Extrait : 'La travailleuse sociale et le travailleur social sont des thérapeutes, des consultants, des personnes ressources. Ils aident les personnes qui ne peuvent résoudre seules des difficultés d'ordre personnel, familial ou autres. Ils accompagnent les petits groupes de personnes aux prises avec des problèmes similaires et qui désirent s'entraider. Ils portent assistance aux communautés qui souhaitent se mobiliser pour la recherche de solutions à leurs besoins collectifs. '
Une jeune "sortante" du diplôme m'a d'ailleurs appris qu'elle partait en septembre au Québec pour exercer : très bien payée, des missions diverses et innovantes, l'attrait de l'été indien ... Pourquoi pas ? Seul bémol : 2 semaines de vacances par an... Hmmm...
Je vous invite d'ailleurs à visiter le site de l'Ordre .
Et je vous dis à bientôt ? ! ?
NB : Réagissez sur le blog ! vous m'envoyez souvent vos remarques ou infos sur mon mail perso; essayez sur le blog en direct : soit vous avez un compte gmail et vous êtes directement logué. Sinon, cliquez sur "anonyme" et vous pourrez directement intervenir sur le blog (signez juste votre message en bas !) Vous pouvez également vous identifier et vous serez logué la fois d'après...
11 juillet 2009
Intermède estival
coucou à tous
je reviens d'un voyage de 15 jours dans l'ouest américain. Nous avons terminé notre périple à San Francisco et sommes passés à PALO ALTO qui est le berceau de la pensée systémique.
Après une année très studieuse et riche en apports théoriques et échanges divers, je vous propose de vous détendre devant les panoramas merveilleux et les immensités du continent américain.
Vous trouverez ci dessous le lien pour accéder au blog que j'ai alimenté chaque jour de notre voyage.
Je vous souhaite un bon été et vous dis à la rentrée.
Cécile
http://wwwalpamerica.blogspot.com/
je reviens d'un voyage de 15 jours dans l'ouest américain. Nous avons terminé notre périple à San Francisco et sommes passés à PALO ALTO qui est le berceau de la pensée systémique.
Après une année très studieuse et riche en apports théoriques et échanges divers, je vous propose de vous détendre devant les panoramas merveilleux et les immensités du continent américain.
Vous trouverez ci dessous le lien pour accéder au blog que j'ai alimenté chaque jour de notre voyage.
Je vous souhaite un bon été et vous dis à la rentrée.
Cécile
http://wwwalpamerica.blogspot.com/
30 juin 2009
Journal d'une étudiante : fin de la saison 1.
Nous arrivons au bout de notre première année de D.U. Ce fut vraiment une expérience riche en apports conceptuels et en réflexions.
Freud a dit en janvier 1899 dans une lettre : " Les relations avec le conflit, avec la vie, voilà ce que j'aimerai appeler psychologie clinique. " Le travail social peut aussi s'inscrire dans ce prisme là, mais il peut choisir aussi d'autres pistes de conceptualisation... c'est là toute sa complexité.
Le fait de devoir se pencher sur nos pratiques mais, aussi, sur le sens du travail social et , au delà, de sa place au sein de la société, rend la tâche à la fois passionnante et déstabilisante car elle nous renvoie aussi à nous-même, travailleurs sociaux. Cette place pourtant - parfois remise en cause, avec ses limites et ses doutes - relève bien de l'humain, de la vie.
Freud a dit en janvier 1899 dans une lettre : " Les relations avec le conflit, avec la vie, voilà ce que j'aimerai appeler psychologie clinique. " Le travail social peut aussi s'inscrire dans ce prisme là, mais il peut choisir aussi d'autres pistes de conceptualisation... c'est là toute sa complexité.
A nous d'essayer d'en définir les contours, car ce travail social est proteiforme, en mouvance, lié aux profonds changements de notre civilisation. A travers le D.U. , à travers cet espace de réflexion et d'apports venus d'horizons divers (droit, socio, psychanalyse, économie aussi parfois !), tout nous engage sur un terrain à défricher, pour en faire un jardin extra-ordinaire ...
Bonne vacances à tous ! A l'année prochaine !
31 mai 2009
Journal d'une étudiante : Du projet dans la pratique.
Il y a des cours dans ce D.U., où l'on découvre des auteurs tel que Ignacio GARATé-MARTINES , qui sont des extra-terrestres : un seul chapitre et combien d'aspects riches, élaborés nous apparaissent, soutenus il est vrai par la lecture clinique de Catherine MEHU, "élément facilitateur" indispensable !
Dans cet ouvrage (chapitre 1) de "l'institution autrement", c'est le projet qui est abordé. Je le mets en lien avec un projet "de terrain" justement que j'ai pu mettre en place jeudi dernier sur l"égalité filles/garçons" dans le lycée Romane, et que j'ai proposé aux élèves de Première.
Projet s'efforçant d'être à la fois :
institutionnel : l'égalité garçons/filles est une préoccupation de l'éducation nationale qui demande des actions en ce sens.
inscrit dans la réalité : les représentations sexuée demeurent fortes sur les rôles et places sexués de chacun (voir les orientations professionnellles par exemple des élèves).
Cette action "De la mixité à l'égalité" s'articulait autoue d'une séance de lecture-spectacle mennée par 2 actrices d'une compagnie de Veynes (05) "Le pas de l'oiseau". Spectacle trés réussi qui se compose de textes (S. De Beauvoir, Marie Cardinal, Emilie Carle...), de chansons, de proverbes.... On rit on est ému, la séance a beaucoup plu aux élèves, meme si ils semblent tour à tour désarçonnés, surpris, distraits, passionnés....
Une première partie qui s'est déroulée facilement. La 2°, un débat, est un peu plus compliquée.
Des ados se sentent remis en cause, des filles pensent que l'égalité est là, au lycée, et s'étonnent des questions (par les intervenantes dont la déléguée aux droits des femmes, des animatrices de santé, la directrice d'une association de droits des femmes).
Pour moi, cette 2° partie est trop rapide (on a manqué de temps comme toujours), trop de flou, de questions, de thèmes abordés (les relations garçons/filles, les représentations, les violences conjugales, les inégalités au travail, la contraception....). C'est trop, c'est frustrant, et 80 ados à entendre, c'est captivant !!!
En conclusion, j'ai beaucoup appris dans ce débat : non seulement des élèves - qui nous renvoie à nos questions et nos propres positionnements - mais aussi de la réalité qui est apparue : la prochaine fois, le débat sera à travailler plus en amont et avec une réflexion approfondie sur ce qui sera traité...
Enfin, une des actrices s'étonne que je "tolère" (sic) un tel brouhaha dans la salle, des échanges vifs, des appartés... Mais c'est là qu'il y a débat justement, là où la parole de chacun émerge... et la vérité (de l'inconscient du sujet), n'est pas simple à énoncer, non ? Normal qu'il y ait parasitage et interférences...
Dans cet ouvrage (chapitre 1) de "l'institution autrement", c'est le projet qui est abordé. Je le mets en lien avec un projet "de terrain" justement que j'ai pu mettre en place jeudi dernier sur l"égalité filles/garçons" dans le lycée Romane, et que j'ai proposé aux élèves de Première.
Projet s'efforçant d'être à la fois :
institutionnel : l'égalité garçons/filles est une préoccupation de l'éducation nationale qui demande des actions en ce sens.
inscrit dans la réalité : les représentations sexuée demeurent fortes sur les rôles et places sexués de chacun (voir les orientations professionnellles par exemple des élèves).
Cette action "De la mixité à l'égalité" s'articulait autoue d'une séance de lecture-spectacle mennée par 2 actrices d'une compagnie de Veynes (05) "Le pas de l'oiseau". Spectacle trés réussi qui se compose de textes (S. De Beauvoir, Marie Cardinal, Emilie Carle...), de chansons, de proverbes.... On rit on est ému, la séance a beaucoup plu aux élèves, meme si ils semblent tour à tour désarçonnés, surpris, distraits, passionnés....
Une première partie qui s'est déroulée facilement. La 2°, un débat, est un peu plus compliquée.
Des ados se sentent remis en cause, des filles pensent que l'égalité est là, au lycée, et s'étonnent des questions (par les intervenantes dont la déléguée aux droits des femmes, des animatrices de santé, la directrice d'une association de droits des femmes).
Pour moi, cette 2° partie est trop rapide (on a manqué de temps comme toujours), trop de flou, de questions, de thèmes abordés (les relations garçons/filles, les représentations, les violences conjugales, les inégalités au travail, la contraception....). C'est trop, c'est frustrant, et 80 ados à entendre, c'est captivant !!!
En conclusion, j'ai beaucoup appris dans ce débat : non seulement des élèves - qui nous renvoie à nos questions et nos propres positionnements - mais aussi de la réalité qui est apparue : la prochaine fois, le débat sera à travailler plus en amont et avec une réflexion approfondie sur ce qui sera traité...
Enfin, une des actrices s'étonne que je "tolère" (sic) un tel brouhaha dans la salle, des échanges vifs, des appartés... Mais c'est là qu'il y a débat justement, là où la parole de chacun émerge... et la vérité (de l'inconscient du sujet), n'est pas simple à énoncer, non ? Normal qu'il y ait parasitage et interférences...
27 mai 2009
Conférence Débat le 2 juin 2009 à 21 H. (Var).
Conférence - débat
organisée par le Pôle Estérel Côte d'Azur des Forums du Champ Lacanien, se déroulera le Mardi 2 juin 2009 à 21h au CHI Fréjus-St Raphaël autour des
"Problèmes posés aux thérapeutes, aux travailleurs sociaux et aux juges par les sujets pervers."
"Quelles sont les solutions ??? "
Avec les interventions de :
- Monsieur Baudino, Juge des affaires familiales au TGI de Draguignan
- Françoise Gilles, Chef de Service à la Sauvegarde de l’enfance du Var.
Centre Hospitalier Intercommunal Fréjus Saint Raphaël Salle Polyvalente, 240 Avenue St Lambert 83600 FREJUS Ouvert Tout Public – Entrée libre
Renseignements : - Patrice Pajot : 06 08 75 11 37
Moderateur : Patrice Pajot, Psychanalyste à St Raphaël
13 mai 2009
Toute vérité biologique n’est pas bonne à dire ...
Un article de Jean Pierre Rosenczveig (raccourci !), dont nous avait parlé recemment Hélène et qui me semble intéressant d'apporter à la réflexion...
Bonne lecture !
"Faut-il libéraliser le recours au test ADN pour établir la vérité sur la filiation paternelle ? La loi française est en effet très stricte. Seul un juge – en l’espèce le président du T.G.I. – peut autoriser le recours à ces tests dans le cadre d’une action en justice portant sur la filiation. Tout contrevenant encourt une peine d’un an d’emprisonnement et de 1500 euros d’amende. Ainsi il est impossible à une personne d’obtenir cette autorisation sur le simple désir de vérifier si son père est bien son géniteur. Dixit le ministère de la justice, 1300 à 1500 tests seraient ainsi ordonnés chaque année pour quelques 3700 affaires de contestation de paternité
Chacun des spécialistes du sujet s’accorde à constater que, plus en plus en plus de français contournant cette législation, commandent ces tests à l’étranger. Ces labos recrutent via internet. Les résultats de ces prélèvements de salive arrivent rapidement par retour de courrier. Ils sont plus ou moins fiables selon la qualité des instituts. Ce commerce est lucratif : il en coûte de 159 à 700 euros.
Tout logiquement dans le cadre des révisions des lois sur la bioéthique, certains prônent que le législateur français lâche du lest sur ce point et généralise la possibilité du recours au test ADN.
...
Je milite de longue date pour la reconnaissance du droit de l’enfant à accéder s’il le demande à son histoire. J’affirme que sa construction lui appartient autant qu’à ses géniteurs. Nous n’étions pas nombreux sur cette base dans les années 80 : 11 % dans un sondage SQFRES de 1985 si ma mémoire est bonne. Aujourd’hui bien plus de personnes sont convaincues de ce que le droit à l’histoire est un droit essentiel pour tout individu, sinon un droit humain fondamental. La loi de 2001 sur l’accès aux origines pour les enfants nés sous « X » a été votée sans trop de remous. Loi de compromis comme je l’ai déjà développé ici, mais loi qui venait de tellement loin qu’il n’était pas inutile de ménager une étape : on affirme un droit de l’enfant auquel finalement la mère peut s’opposer si elle maintient sa volonté de secret. Ce compromis nous l’avons accepté en espérant qu’à terme on en finisse avec l’accouchement sous « X », spécialité française et luxembourgeoise où des adultes peuvent délibérément priver un enfant de sa filiation avec la caution de l’Etat sous prétexte qu’on veut lutter préventivement contre les infanticides sachant que rien ne démontre que, dans les pays qui ne connaissent pas l’accouchement sous « X » soit l’immense majorité en Europe, l’infanticide soit galopant.En voulant légaliser la possibilité de recours au test génétique on passe à une autre étape qui mérite d’être réfléchie à deux fois.
On nous dit - la revue scientifique The Lancet - qu’un enfant sur 30 n’aurait pas pour père génétique l’homme que la société lui donne pour père juridique par déclaration ou par présomption.
...
En tout cas un nombre important d’enfants nés dans le mariage n’ont pas pour père le mari de l’épouse et d’une manière générale beaucoup d’enfants se voient donner une filiation qui ne correspond pas à leur origine biologique. En 1804, Napoléon, avec sa présomption Patern is est , qui réputait : tout enfant né d’une femme mariée qui le déclare sous son nom d’épouse comme étant né du mari. Il avait le souci de la paix des ménages et de l’ordre social.
...
En d’autres termes, sommes-nous prêts à admettre que la vérité biologique vienne faire la loi dans nos univers familiaux ?
On peut le souhaiter au nom de la morale, mais cela suppose un sacré débat social quand la filiation est certes une question biologique, mais aussi une question d’affection. Ne dit-on pas couramment que c’est la mère et l’enfant qui font le père. Admettons aussi qu’un bref regard sur les photos de famille posées sur la cheminée rassure ceux qui s’interrogent.Dit autrement je ne suis pas sûr qu’il soit possible de généraliser le droit de savoir la vérité de la conception sans en étendre l’exercice aux enfants, mineurs ou majeurs, comme aux adultes.
...
Notre société qui a su trouver un équilibre entre le biologique et l’affection ne peut pas basculer dans le tout-biologique pour rassurer les inquiets chroniques. Ou alors il faut assumer totalement l’enfant venu d’ailleurs. Soyons lucides : on en est loin.Je ne suis donc pas favorable personnellement à ce qu’on étende les possibilités légales de recours aux tests génétiques même au nom du droit de l’enfant de savoir, a fortiori dans l’intérêt des adultes.
...
Le législateur au nom de l’intérêt général pense encore que toute vérité familiale n’est pas bonne à dire pour sauvegarder la paix sociale. On cède sur le droit des enfants à connaitre leur histoire, mais dans l’intérêt des enfants. Il s’agit d’un compromis intelligent."
Article de J.P. R. dans Blog LeMonde.fr
Bonne lecture !
"Faut-il libéraliser le recours au test ADN pour établir la vérité sur la filiation paternelle ? La loi française est en effet très stricte. Seul un juge – en l’espèce le président du T.G.I. – peut autoriser le recours à ces tests dans le cadre d’une action en justice portant sur la filiation. Tout contrevenant encourt une peine d’un an d’emprisonnement et de 1500 euros d’amende. Ainsi il est impossible à une personne d’obtenir cette autorisation sur le simple désir de vérifier si son père est bien son géniteur. Dixit le ministère de la justice, 1300 à 1500 tests seraient ainsi ordonnés chaque année pour quelques 3700 affaires de contestation de paternité
Chacun des spécialistes du sujet s’accorde à constater que, plus en plus en plus de français contournant cette législation, commandent ces tests à l’étranger. Ces labos recrutent via internet. Les résultats de ces prélèvements de salive arrivent rapidement par retour de courrier. Ils sont plus ou moins fiables selon la qualité des instituts. Ce commerce est lucratif : il en coûte de 159 à 700 euros.
Tout logiquement dans le cadre des révisions des lois sur la bioéthique, certains prônent que le législateur français lâche du lest sur ce point et généralise la possibilité du recours au test ADN.
...
Je milite de longue date pour la reconnaissance du droit de l’enfant à accéder s’il le demande à son histoire. J’affirme que sa construction lui appartient autant qu’à ses géniteurs. Nous n’étions pas nombreux sur cette base dans les années 80 : 11 % dans un sondage SQFRES de 1985 si ma mémoire est bonne. Aujourd’hui bien plus de personnes sont convaincues de ce que le droit à l’histoire est un droit essentiel pour tout individu, sinon un droit humain fondamental. La loi de 2001 sur l’accès aux origines pour les enfants nés sous « X » a été votée sans trop de remous. Loi de compromis comme je l’ai déjà développé ici, mais loi qui venait de tellement loin qu’il n’était pas inutile de ménager une étape : on affirme un droit de l’enfant auquel finalement la mère peut s’opposer si elle maintient sa volonté de secret. Ce compromis nous l’avons accepté en espérant qu’à terme on en finisse avec l’accouchement sous « X », spécialité française et luxembourgeoise où des adultes peuvent délibérément priver un enfant de sa filiation avec la caution de l’Etat sous prétexte qu’on veut lutter préventivement contre les infanticides sachant que rien ne démontre que, dans les pays qui ne connaissent pas l’accouchement sous « X » soit l’immense majorité en Europe, l’infanticide soit galopant.En voulant légaliser la possibilité de recours au test génétique on passe à une autre étape qui mérite d’être réfléchie à deux fois.
On nous dit - la revue scientifique The Lancet - qu’un enfant sur 30 n’aurait pas pour père génétique l’homme que la société lui donne pour père juridique par déclaration ou par présomption.
...
En tout cas un nombre important d’enfants nés dans le mariage n’ont pas pour père le mari de l’épouse et d’une manière générale beaucoup d’enfants se voient donner une filiation qui ne correspond pas à leur origine biologique. En 1804, Napoléon, avec sa présomption Patern is est , qui réputait : tout enfant né d’une femme mariée qui le déclare sous son nom d’épouse comme étant né du mari. Il avait le souci de la paix des ménages et de l’ordre social.
...
En d’autres termes, sommes-nous prêts à admettre que la vérité biologique vienne faire la loi dans nos univers familiaux ?
On peut le souhaiter au nom de la morale, mais cela suppose un sacré débat social quand la filiation est certes une question biologique, mais aussi une question d’affection. Ne dit-on pas couramment que c’est la mère et l’enfant qui font le père. Admettons aussi qu’un bref regard sur les photos de famille posées sur la cheminée rassure ceux qui s’interrogent.Dit autrement je ne suis pas sûr qu’il soit possible de généraliser le droit de savoir la vérité de la conception sans en étendre l’exercice aux enfants, mineurs ou majeurs, comme aux adultes.
...
Notre société qui a su trouver un équilibre entre le biologique et l’affection ne peut pas basculer dans le tout-biologique pour rassurer les inquiets chroniques. Ou alors il faut assumer totalement l’enfant venu d’ailleurs. Soyons lucides : on en est loin.Je ne suis donc pas favorable personnellement à ce qu’on étende les possibilités légales de recours aux tests génétiques même au nom du droit de l’enfant de savoir, a fortiori dans l’intérêt des adultes.
...
Le législateur au nom de l’intérêt général pense encore que toute vérité familiale n’est pas bonne à dire pour sauvegarder la paix sociale. On cède sur le droit des enfants à connaitre leur histoire, mais dans l’intérêt des enfants. Il s’agit d’un compromis intelligent."
Article de J.P. R. dans Blog LeMonde.fr
26 avril 2009
Journal d'une étudiante : réflexion en travail (laborieux) avril 2009
La séquence d'avril 2009 montre une grande agitation autour des Problématiques !
Les étudiantes apparaissent particulièrement angoissées (je sais de quoi je parle !) malgré les retours, plutôt positifs des enseignants, futurs tuteurs de mémoire. Mais je me trouve particulièrement en retard sur l'élaboration (trop floue, trop large) et le titre n'est toujours pas trouvé... Cela aura à voir en tout cas avec la Clinique du travail social, en lien avec mon contexte professionnel, l'établissement scolaire... Bon ça progresse quand même un peu... On échange beaucoup avec mes collègues du D.U, plus encore avec les copines du 05 (en route, le soir, pendant les repas, entre les cours etc), autour de ce travail mais aussi autour des remous que cela entraîne à plusieurs niveaux : personnel, familial, professionnel... Ah la la "mais que venait-'elles' faire dans cette galère?" pourrait-on croire en paraphrasant Molière mais non, malgré tout l'intérêt est plus fort, la qualité des échanges l'emportent sur les déboires et les doutes.
Certes l'investissement s'avère important, des repères bougent, des réflexions continuent à cheminer, parfois dans les moments les plus inattendus : par exemple, en ballade, en faisant les courses, au travail... Ça vous fait ça, à vous aussi, les autre étudiantes ?
Heureusement quelques jours de vacances vont permettre de souffler un peu...
Les étudiantes apparaissent particulièrement angoissées (je sais de quoi je parle !) malgré les retours, plutôt positifs des enseignants, futurs tuteurs de mémoire. Mais je me trouve particulièrement en retard sur l'élaboration (trop floue, trop large) et le titre n'est toujours pas trouvé... Cela aura à voir en tout cas avec la Clinique du travail social, en lien avec mon contexte professionnel, l'établissement scolaire... Bon ça progresse quand même un peu... On échange beaucoup avec mes collègues du D.U, plus encore avec les copines du 05 (en route, le soir, pendant les repas, entre les cours etc), autour de ce travail mais aussi autour des remous que cela entraîne à plusieurs niveaux : personnel, familial, professionnel... Ah la la "mais que venait-'elles' faire dans cette galère?" pourrait-on croire en paraphrasant Molière mais non, malgré tout l'intérêt est plus fort, la qualité des échanges l'emportent sur les déboires et les doutes.
Certes l'investissement s'avère important, des repères bougent, des réflexions continuent à cheminer, parfois dans les moments les plus inattendus : par exemple, en ballade, en faisant les courses, au travail... Ça vous fait ça, à vous aussi, les autre étudiantes ?
Heureusement quelques jours de vacances vont permettre de souffler un peu...
17 avril 2009
Colloque de l'IPEC : Secret profesionnel et partage d'informations.
Le magistrat célèbre de Bobigny, Monsieur ROSENCVEIG, a animé un colloque à Dignes sur le thème du secret professionnel et du partage d'informations.
Il nous a donné accès à son diaporama que je vous invite vivement à cliquer sur le lien inscrit dans le bandeau permanent du Blog , il est d'une très grande clarté.
Bonne lecture..
Il nous a donné accès à son diaporama que je vous invite vivement à cliquer sur le lien inscrit dans le bandeau permanent du Blog , il est d'une très grande clarté.
Bonne lecture..
08 avril 2009
Qu’est ce que le développement socialement durable ?
Journée de réflexion sur le thème d’année de l'UDV.
Mardi 19 mai 2009 de 9h à 17h à Toulon.
Le thème choisi par l'UDV souhaite rappeler l’importance de la solidarité pour surmonter les inégalités. Nous devons nous en sentir responsables. Nous sommes tous engagés ensemble dans l’aventure de l'humanité.
C'est aussi à chacun de nous d'agir, à la place où il se trouve, en assurant l'équilibre et la justice entre les générations présentes et futures, en veillant à toujours placer l’homme au cœur de nos actions et de nos projets, en inscrivant la lutte contre l’exclusion dans un écosystème tout à la fois environnemental, économique et social.
Objectifs
Approfondir cette thématique avec nos associations et nos partenaires, afin de l’intégrer davantage dans notre manière de penser et d’agir.
Programme
Apports de connaissances, d’illustrations :
Les enjeux du développement socialement durable ;
Les valeurs et l’éthique (équité, coresponsabilité, aspiration au bien-être …) ;
Le rôle des acteurs sociaux (société civile, associations, …) ;
Les outils pour surmonter les inégalités et la pauvreté.
Ateliers de réflexion
En quoi je me sens concerné ?
En quoi mon association y contribue ou peut y contribuer ?
Sur quels aspects pourrions nous être plus attentifs ?
Public
Tous les bénévoles et salariés de l’UDV.
Toute personne intéressée.
Intervenant
Jean-Luc Dubois, directeur de recherche à l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD), membre du Centre d’Economie et d’Ethique pour l’Environnement et le Développement (3ED), Université de Versailles.
Inscription
Pour des raisons d’organisation, merci de vous inscrire, auprès de l’IRIS,
(Institut de Recherche et d’Ingénierie sociale) : iris@udv-services
Union Diaconale du Var - 17, boulevard Commandant Nicolas – 83000 Toulon -
Tel 04 94 24 45 90 - Fax 04 94 24 90 03
Préciser Nom –prénom – structure – fonction – coordonnées (mel, tel, adresse)
Le lieu (aire toulonnaise) vous sera diffusé ultérieurement.
Mardi 19 mai 2009 de 9h à 17h à Toulon.
Le thème choisi par l'UDV souhaite rappeler l’importance de la solidarité pour surmonter les inégalités. Nous devons nous en sentir responsables. Nous sommes tous engagés ensemble dans l’aventure de l'humanité.
C'est aussi à chacun de nous d'agir, à la place où il se trouve, en assurant l'équilibre et la justice entre les générations présentes et futures, en veillant à toujours placer l’homme au cœur de nos actions et de nos projets, en inscrivant la lutte contre l’exclusion dans un écosystème tout à la fois environnemental, économique et social.
Objectifs
Approfondir cette thématique avec nos associations et nos partenaires, afin de l’intégrer davantage dans notre manière de penser et d’agir.
Programme
Apports de connaissances, d’illustrations :
Les enjeux du développement socialement durable ;
Les valeurs et l’éthique (équité, coresponsabilité, aspiration au bien-être …) ;
Le rôle des acteurs sociaux (société civile, associations, …) ;
Les outils pour surmonter les inégalités et la pauvreté.
Ateliers de réflexion
En quoi je me sens concerné ?
En quoi mon association y contribue ou peut y contribuer ?
Sur quels aspects pourrions nous être plus attentifs ?
Public
Tous les bénévoles et salariés de l’UDV.
Toute personne intéressée.
Intervenant
Jean-Luc Dubois, directeur de recherche à l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD), membre du Centre d’Economie et d’Ethique pour l’Environnement et le Développement (3ED), Université de Versailles.
Inscription
Pour des raisons d’organisation, merci de vous inscrire, auprès de l’IRIS,
(Institut de Recherche et d’Ingénierie sociale) : iris@udv-services
Union Diaconale du Var - 17, boulevard Commandant Nicolas – 83000 Toulon -
Tel 04 94 24 45 90 - Fax 04 94 24 90 03
Préciser Nom –prénom – structure – fonction – coordonnées (mel, tel, adresse)
Le lieu (aire toulonnaise) vous sera diffusé ultérieurement.
02 avril 2009
L'adoption en question.
Un projet de loi, présenté le 1er avril en Conseil des ministres, accélère les procédures de "délaissement parental" pour faciliter l'adoption des enfants placés en familles d'accueil ou pupilles de l'Etat.
dessin de Mathilde (6 ans).
Il s'agirait de "mieux accompagner l'adoption", qui s'apparente parfois à un parcours du combattant pour les familles candidates, en accélérant le constat de "délaissement" parental (ou désintérêt), ce qui rendrait ainsi davantage d'enfants "adoptables".
Pour accélérer le constat de délaissement, "les travailleurs sociaux devront dire chaque année si oui ou non les enfants qu'ils suivent sont délaissés par leurs parents" et ce dès la première année.
Un site internet d'information sur l'adoption à consulter (www.adoption.gouv.fr).
Info transmise par Karine.
Le texte, s'appuie sur un rapport de Jean-Marie Colombani de 2008, à lire sur :
dessin de Mathilde (6 ans).
Il s'agirait de "mieux accompagner l'adoption", qui s'apparente parfois à un parcours du combattant pour les familles candidates, en accélérant le constat de "délaissement" parental (ou désintérêt), ce qui rendrait ainsi davantage d'enfants "adoptables".
Pour accélérer le constat de délaissement, "les travailleurs sociaux devront dire chaque année si oui ou non les enfants qu'ils suivent sont délaissés par leurs parents" et ce dès la première année.
En se fondant sur ces éléments, le tribunal de grande instance "pourra être invité à constater l'abandon de l'enfant", à la demande de la famille d'accueil ou les services de l'aide sociale - comme c'est le cas aujourd'hui - mais aussi par le procureur.
Si les familles candidates attendent beaucoup de la réforme, le texte inquiète ATD-Quart Monde, qui côtoie au quotidien les familles en grande difficulté dont les enfants sont souvent sous protection de l'ASE. "Le délaissement est une notion très subjective, les causes peuvent être des difficultés personnelles, la perte d'estime de soi chez les parents vivant en grande précarité, ou simplement des droits de visite éloignés du domicile", a affirmé ATD-Quart Monde. Un abandon est "une forme de maltraitance psychique", qui peut avoir des conséquences graves à l'âge adulte, selon Philippe Liébert, psychologue auprès de l'ASE du Pas-de-Calais. Mais "préserver à tout prix le lien biologique n'est pas forcément dans l'intérêt de l'enfant quand, de fait, il y a abandon", ajoutait-il, et que l'enfant est ballotté de familles d'accueil en foyer.
Si les familles candidates attendent beaucoup de la réforme, le texte inquiète ATD-Quart Monde, qui côtoie au quotidien les familles en grande difficulté dont les enfants sont souvent sous protection de l'ASE. "Le délaissement est une notion très subjective, les causes peuvent être des difficultés personnelles, la perte d'estime de soi chez les parents vivant en grande précarité, ou simplement des droits de visite éloignés du domicile", a affirmé ATD-Quart Monde. Un abandon est "une forme de maltraitance psychique", qui peut avoir des conséquences graves à l'âge adulte, selon Philippe Liébert, psychologue auprès de l'ASE du Pas-de-Calais. Mais "préserver à tout prix le lien biologique n'est pas forcément dans l'intérêt de l'enfant quand, de fait, il y a abandon", ajoutait-il, et que l'enfant est ballotté de familles d'accueil en foyer.
Un site internet d'information sur l'adoption à consulter (www.adoption.gouv.fr).
Info transmise par Karine.
23 mars 2009
Une problématique qui pose problème ! (mars 2009).
Les choses deviennent sérieuses désormais ; il est temps, nous dit-on, d'écrire et de présenter notre "problématique", qui doit nous permettre de lancer notre recherche et de valider nos deux années de D.U.
C'est Christine GAUTIER-CHOVELON, notre coordinateur du D.U., qui nous accueille et nous demande d'exposer notre thème, le contenu, la bibliographie ... Comme il est plus facile pour les travailleurs sociaux que nous sommes de rester au stade du discours, plutôt que de passer à l'écrit ! "La parole, c'est le Pouvoir" nous avait rappelé un intervenant (1).
Alors l'Ecrit, qu'est ce donc ? Les travailleurs sociaux aiment plus, me semble-il, être dans une posture de retrait, de questionnement plutôt que dans une volonté de conceptualisation. Mais la volonté de s'ouvrir à d 'autre domaines (sociologie, psychanalyse, systémie...) pour tenter de sortir de ce flou identitaire du Social marque un changement dans la posture professionnelle et personnelle de beaucoup d'intervenants médico-socio-éducatifs. Passage obligé pour construire non seulement une identité professionnelle mais aussi une compétence particulière et identifiée.
Revenons en cours : le temps hélas nous a manqué. L'exposé de chacune était trés riche mais 2 heures c'est très, trop court !
Cependant voilà une partie des thèmes présentés par les étudiantes :
Une conceptualisation du travail social possible face aux familles en difficultés psychiques ?
Articulation entre travail social et approche systémique à travers le projet d'une maison des service publics. Le paradoxe de la temporalité (familles/institutions). Comment manager ce paradoxe en tant que chef de service, à l'ère de la post-modernité. La question de l'injonction : multiplication des textes, multiplication des dispositifs. Quelles valeurs du travail social à l'orée du 20 ° siècle ? Les enjeux de la fonction de conseillère en économie sociale et familiale face aux nouveaux textes M.A.S.P. : l'adhésion, le contrat, les objectifs ... Quelle relation d'aide ? Une co- construction possible entre usager et institution, la voie de l'autonomie et de la contrainte. Le travail social en établissement scolaire : une écoute particulière, l'émergence d'une clinique avec l'adolescent, quelle parole possible dans l'institution?
La connaissance de l'origine biologique est elle indispensable à la construction de soi-même ? Jeux de rôle en travail social, les masques, la complexité.
Perte du sens en travail social, précarisation des populations, quelle représentation possible entre procédure et processus. Le logement social, l'enjeu d'"habiter" : travail social possible entre usager et bailleur social. Le travail social entre le "JE" et le "JEU", la complexité de la relation d'aide.
En relisant ces énoncés de problématiques, je suis frappée par la diversité de choix qui dessinent en creux cette complexité du social et les positionnements de chacune dans leur pratique ou leur institution.
ALLEZ COURAGE, AU BOULOT ! !! !!!! !!
(1) J. CABASSUT.
C'est Christine GAUTIER-CHOVELON, notre coordinateur du D.U., qui nous accueille et nous demande d'exposer notre thème, le contenu, la bibliographie ... Comme il est plus facile pour les travailleurs sociaux que nous sommes de rester au stade du discours, plutôt que de passer à l'écrit ! "La parole, c'est le Pouvoir" nous avait rappelé un intervenant (1).
Alors l'Ecrit, qu'est ce donc ? Les travailleurs sociaux aiment plus, me semble-il, être dans une posture de retrait, de questionnement plutôt que dans une volonté de conceptualisation. Mais la volonté de s'ouvrir à d 'autre domaines (sociologie, psychanalyse, systémie...) pour tenter de sortir de ce flou identitaire du Social marque un changement dans la posture professionnelle et personnelle de beaucoup d'intervenants médico-socio-éducatifs. Passage obligé pour construire non seulement une identité professionnelle mais aussi une compétence particulière et identifiée.
Revenons en cours : le temps hélas nous a manqué. L'exposé de chacune était trés riche mais 2 heures c'est très, trop court !
Cependant voilà une partie des thèmes présentés par les étudiantes :
Une conceptualisation du travail social possible face aux familles en difficultés psychiques ?
Articulation entre travail social et approche systémique à travers le projet d'une maison des service publics. Le paradoxe de la temporalité (familles/institutions). Comment manager ce paradoxe en tant que chef de service, à l'ère de la post-modernité. La question de l'injonction : multiplication des textes, multiplication des dispositifs. Quelles valeurs du travail social à l'orée du 20 ° siècle ? Les enjeux de la fonction de conseillère en économie sociale et familiale face aux nouveaux textes M.A.S.P. : l'adhésion, le contrat, les objectifs ... Quelle relation d'aide ? Une co- construction possible entre usager et institution, la voie de l'autonomie et de la contrainte. Le travail social en établissement scolaire : une écoute particulière, l'émergence d'une clinique avec l'adolescent, quelle parole possible dans l'institution?
La connaissance de l'origine biologique est elle indispensable à la construction de soi-même ? Jeux de rôle en travail social, les masques, la complexité.
Perte du sens en travail social, précarisation des populations, quelle représentation possible entre procédure et processus. Le logement social, l'enjeu d'"habiter" : travail social possible entre usager et bailleur social. Le travail social entre le "JE" et le "JEU", la complexité de la relation d'aide.
En relisant ces énoncés de problématiques, je suis frappée par la diversité de choix qui dessinent en creux cette complexité du social et les positionnements de chacune dans leur pratique ou leur institution.
ALLEZ COURAGE, AU BOULOT ! !! !!!! !!
(1) J. CABASSUT.
24 février 2009
Journée de Formation à GAP le 14 mars 2009.
Association de la Cause freudienne Méditerranée Alpes Provence
VIIème Journée de Psychanalyse Appliquée et
Pratique en Institution
LES
EXCLUSIONS
Rupture du lien social et
désinsertion
Exclusion, précarité, désinsertion, rupture du lien social sont autant de noms du réel qui signent le malaise de notre civilisation moderne. La société de consommation offre un modèle de vie où dépendance aux objets,uniformisation et formatage excluent le sujet au profit du chiffre, effritent et fragilisent le lien social.
Si « Exclusion » se décline au pluriel pour l’homme moderne –la « toxicomanie », la précarité, le refus scolaire,la dépression, la violence ou encore le passage à l’acte chez le sujet psychotique- les sujets-symptômes de la « galère sociale » (1), sont à entendre dans une déprise singulière.
La psychanalyse choisit de répondre à la particularité, au hors norme subjectif de chacun dans sa tentative de tisser son lien social. Il ne s’agit pas d’ordonner ce qui fait désordre, de réintégrer ou de faire disparaître le choix symptomatique, mais bien d’entendre ce qui a pu se dénouer chez un sujet.
Qu’est ce qui fonde le lien social ?
Quels sont les effets de la rencontre avec un psychanalyste quand un sujet est désarrimé du lien ? Comment le parlêtre peut-il, avec les outils qu’offre la psychanalyse, inventer sa voie pour une assise qui lui convienne dans le monde? Il s’agit de bricoler,au cas par cas, un savoir y faire avec son symptôme pour s’insérer avec ses propres solutions et trouver sa place singulière.
Notre invité : Jacques BORIE
Psychanalyste, membre de l’Ecole de la Cause Freudienne
SAMEDI 14 MARS 2009
GAP 9H30-13h et 15h-18h
(Accueil à partir de 9h)
HÔTEL PAVILLON CARINA
route de Veynes
Inscription sur place 20 euros.
Renseignements : Elsa Lamberty 04 92 43 28 72, Claude Van Quynh : cl.vanquynh@orange.fr
1- Jacques LACAN « L’agressivité en psychanalyse », Ecrits, Paris, Seuil, 1966, p. 124
Cette journée de formation paraît tout à fait passionnante ... Mais n'ayant hélas, pas encore le don d'ubiquité, je ne pourrai y participer : et oui, D.U. oblige, c'est à Toulon que je serai ! Ainsi, du Var aux Hautes-Alpes, c'est bien la question des pratiques, du croisement, du sens qui voyage, se répand, se partage...
Je ne peux que vous encourager à y aller et à nous raconter ce qui se dira ce jour-là... En effet des contributeurs de terrain, et de talent, doivent présenter des situations en lien avec cette problématique. Et je ne peux qu'accompagner et soutenir par la pensée ma collègue "infirmière-clinicienne" et amie, Valérie Herrmann, lectrice assidue de ce blog, qui va exposer une situation lors de cette journée. C'est d'ailleurs par elle que l'information a circulé !
ALORS DU 05 ET D'AILLEURS, NE MANQUEZ PAS CETTE JOURNÉE !
Et surtout, on attend un retour de toute cette réflexion...Pourquoi pas via le blog "Penser Social" ?...
09 février 2009
Rencontre de l'AUTRE à Hyères au congrès de thérapie famililale analytique
Les 5 et 6 février se déroulait à Hyères le congrès international de thérapie familiale analytique organisé par le Dr Benghozi un de nos superviseurs au CRAF.C'était bien évidemment très riche d'échanges que je tenterai de vous restituer via ce blog (dès que mon outil informatique sera réparé!!), c'était également des rencontres humaines riche de partage, un dépaysement au milieu des palmiers alors que nous sommes dans le froid et la neige, la rencontre avec un autre langage, une autre grille de lecture..
J'ai été heureuse de voir d'autres superviseurs, formateurs ou ancien pilote du CRAF, ais pu tisser grâce à eux tous et je les en remercie de nouveaux liens pour des projets futurs..
Chemin faisant les filets se sont superposés (un vert, un rouge et un violet!) et leurs maillages ont inter réagis et donné des clefs de lecture les uns par rapport aux autres.
Après avoir été collé aux interventions multiples avec grande attention, ma vision s'est éloignée et je me suis mise alors à observer la scène qui se jouait devant nous.
J'étais troublée et il fallait que je puisse mettre en lien mon ressenti , mon observation , mon écoute. J"ai dû, avec plaisir d'ailleurs revenir sur des souvenirs de 2001 où avec une proche collègue du nord nous avions partagé un congrès de thérapie familiale systémique à l'institut de la famille de Toulouse sur les nouvelles identités familiales.Le même thème ,8 ans auparavant, ce décalage temporel était l'objet de mon trouble.
Je me suis alors tournée sur l'histoire de la section analytique, et ce que j'en ai compris(pardon monsieur Benghozi pour les inexactitudes)relève de l'évolution de la section analytique et de l'acceptation par la fédération internationale analytique d'une quatrième section portant sur la famille dont monsieur Benghozi en est le coordonnateur et qui sera inaugurée l'an prochain à milan.
Cela parlait donc de l'évolution de la pensée analytique, de son ouverture à d'autres objets et de leurs liens, entre le sujet, la famille , le socius, le Politique et leurs interactions!! Là aussi je me sentais troublé, troublé d'avoir le sentiment de comprendre alors que ce langage me semblait si différent..Quant on a le souci de transmission, de partage de ses concepts tout parait limpide même si la connaissance sémantique n'est pas la même.Par contre il est très facile de faire de "la soupe aux concepts" mais attention au feed back il est immédiat dans un congrès. Le sentiment d'exclusion du langage provoque des ressentiments et de la colère très rapidement, et qui masque d'ailleurs tout le reste et empêche d'aller au delà!!..
A méditer pour nos rencontres du CRAF..
J'ai été heureuse de voir d'autres superviseurs, formateurs ou ancien pilote du CRAF, ais pu tisser grâce à eux tous et je les en remercie de nouveaux liens pour des projets futurs..
Chemin faisant les filets se sont superposés (un vert, un rouge et un violet!) et leurs maillages ont inter réagis et donné des clefs de lecture les uns par rapport aux autres.
Après avoir été collé aux interventions multiples avec grande attention, ma vision s'est éloignée et je me suis mise alors à observer la scène qui se jouait devant nous.
J'étais troublée et il fallait que je puisse mettre en lien mon ressenti , mon observation , mon écoute. J"ai dû, avec plaisir d'ailleurs revenir sur des souvenirs de 2001 où avec une proche collègue du nord nous avions partagé un congrès de thérapie familiale systémique à l'institut de la famille de Toulouse sur les nouvelles identités familiales.Le même thème ,8 ans auparavant, ce décalage temporel était l'objet de mon trouble.
Je me suis alors tournée sur l'histoire de la section analytique, et ce que j'en ai compris(pardon monsieur Benghozi pour les inexactitudes)relève de l'évolution de la section analytique et de l'acceptation par la fédération internationale analytique d'une quatrième section portant sur la famille dont monsieur Benghozi en est le coordonnateur et qui sera inaugurée l'an prochain à milan.
Cela parlait donc de l'évolution de la pensée analytique, de son ouverture à d'autres objets et de leurs liens, entre le sujet, la famille , le socius, le Politique et leurs interactions!! Là aussi je me sentais troublé, troublé d'avoir le sentiment de comprendre alors que ce langage me semblait si différent..Quant on a le souci de transmission, de partage de ses concepts tout parait limpide même si la connaissance sémantique n'est pas la même.Par contre il est très facile de faire de "la soupe aux concepts" mais attention au feed back il est immédiat dans un congrès. Le sentiment d'exclusion du langage provoque des ressentiments et de la colère très rapidement, et qui masque d'ailleurs tout le reste et empêche d'aller au delà!!..
A méditer pour nos rencontres du CRAF..
08 février 2009
En janvier 2009, … à la rencontre de l’Autre.
Le mois de janvier nous a donné … 2 fois plus de travail ! Nous avons eu une séquence de plus fin janvier, avec l’ajout d’une journée transversale, ayant pour thème « L’interculturalité ». En fait, à la relecture de ces journées, il s’agit pour moi d’une approche à l’AUTRE, en plusieurs dimensions :
Le premier aspect portait sur l’AUTRE / Conjoint, compagnon, partenaire… L’approche sociologique, mais aussi psychologique, était menée par G. Neyrand, très en forme sur la question du couple, ses mutations. Ce cours très vivant nous à toutes renvoyées, je pense, à nos propres conceptions du couple, cet « espace relationnel commun de réassurance narcissique », où chacun doit incarner une « base sécurisante pour l’autre, dans la réciprocité ». Du coup, le cours était très vivant car chacune pouvait apporter sa réflexion ou ses observations ! et s'interroger sur ses représentations...
Le 2° aspect concernait l’AUTRE / Celui qui vient d’ailleurs, qui n’appartient pas à mon groupe familial, social et culturel.
Cette journée transversale était menée par un sociologue Abdelhafid HAMMOUCHE; sa réflexion sur l'interculturalité montré que le débat est aujourd'hui possible dans notre société, sans tous les déchirements (quoique...) et les débordements que cela pouvait provoquer, jusque dans l'intimité des familles, il y a de cela une trentaine d'années.
Marion GERY, ethno psychanalyste nous présentait une pratique professionnelle particulière, tournée vers les populations étrangères et installées en France. Elisabeth PAILLET, notre référente juridique apportait sa touche professionnelle et pertinente, comme toujours, avec son côté « pince-sans-rire » . Là encore, nous avons eu des échanges passionnants avec les intervenants présents et il faut noter que c’est une « autre » (une invitée qui n’appartient pas à notre groupe d’étudiantes habituel) qui a provoqué le débat et bousculé les discours, notamment sur l’accueil de cet autre, étranger, et la question de l’intégration.
Pourquoi, me dis-je, avoir lié ces deux séquences, avoir en tête cette double dimension de l’autre ? Cela m’a donné envie d’aller voir plus loin et j’ai pu trouver un début de réponse sur
www.freud-lacan.com,
un site dont m’avait parlé Catherine MEHU. Et là, miracle , pour moi tout s’éclaire. Car l’Autre c’est aussi celui qui :
« renvoie à ce qui n'est pas connu, pas familier, à ce qui échappe à l'entendement habituel. C'est la part d'étranger à soi-même,… l'étranger à ce que nous disons car nous disons aussi autre chose que ce que nous croyons dire. Cet autre chose est justement ce qui constitue le champ de l'Inconscient. »
Louis Sciara - article du 29/01/2009.
Bon sang, mais c’est bien sûr !
(Toutes les oeuvres sont de Nicolas de Staël).
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