Selon B.FOUREZ, la reconnaissance est avant tout « impersonnelle » car « La reconnaissance renvoie au collectif dont quelqu’un fait partie, remet en mémoire qu’il est parmi d’autres ; elle témoigne d’une articulation entre un élément et le tout »[1]or dans son article l’auteur fait état dans sa clinique de patients en quête d’une reconnaissance « personnelle » : « on voit très clairement ici la réduction de la vision de la reconnaissance au seul fait du subjectif et donc de l’affectif. Reconnaissance imaginaire en lieu et place de reconnaissance symbolique. Autrement dit, le rapport à l’individu abstrait, impersonnel, ne semble plus fondateur de la base de la personnalité. »[2]
L. Freud, autoportrait |
[1] « Les maladies de
l’autonomie » B. Fourez – Médecine et hygiène/ thérapie familiale 2007/4
volume 28 site Internet CAIRN- p.376.
[2] Op.cité « les
maladies de l’autonomie » p. 377.
[3] Intervention de Catherine
Mehu (psychologue, doctorant chercheur en psychologie) le 11/04/2010 – DU
« penser le travail social » Université du Sud Toulon Var.
[4] « Introduction à la
psychanalyse de Lacan »- Michel Dethy- ed. Chronique sociale-6e
édition mars 2006. p.98