Un petit lien vers une partie de l'article d'Edgar Morin publié dans le monde du 9 janvier 2010...
"Eloge de la métamorphose" repris dans le blog "Complexité et Société Monde".
Aborder la complexité par des lectures, oser l'innovation, questionner les pratiques... Se confronter au Droit, à la Sociologie, la Psychanalyse... Voici quelques pistes à explorer et que nous souhaitons partager avec d'autres travailleurs du champ social ou médicosocial ou d'autres professionnels de la relation. Nous sommes tous des intervenant(e)s de la clinique relationnelle des Hautes-Alpes, du Var et d'ailleurs...
30 mars 2010
26 mars 2010
L'autonomie à l'époque de la post-modernité, par P. VIDAL NAQUET, Sociologue
Notre salle de classe à la fac ...
L'époque de post -modernité : l'individu sécurisé ne compte plus sur son entourage pour être protégé. Possibilité de s’affranchir de sa famille, de sa communauté, de son groupe etc … Pour Rousseau et Kant être autonome n’est pas etre totalement libre. Les lois étant donne démocratiquement ; La vision anglo saxonne est tout a fait différente, logique de contrat amiable, autonomie anglosaxonne. Le droit français punit la transgression aux lois de la république. Il lui est d’ailleurs reproché de ne pas prendre en compte la victime. La loi anglo saxonne se réintroduit par le biais de la petite délinquance.(maison du droit).
L’individu contemporain est vulnérable, fragile lié à l’affaiblissement des supports sociaux ; risque de non reconnaissance, dysqualifiante. L'échec n’est pas dû à une communauté de destins. Or on peut se mobiliser si on a une estime de soi.
le travail social entrait dans la normalisation de l’individu et non pas dans la recherche de l’autonomie Aujourd’hui le T.S. travaille sur :
A trés vite, les étudiantes !
L'époque de post -modernité : l'individu sécurisé ne compte plus sur son entourage pour être protégé. Possibilité de s’affranchir de sa famille, de sa communauté, de son groupe etc …
Le projet de l’état-providence a , de ce point de vue là, bien réussi. Possibilité affranchissement de son appartenance.
Pour Michel FOUCAUT dans « le souci de soi », on distingue 3 stades de l’autonomie
- Individu indépendant par rapport au groupe et à l'institution
- Vie privée valorisée
- Intensification du rapport de soi à soi, soi objet de toutes les préoccupations.
Du coté de l’institution il ya déclin (cf. F. DUBET ) ou plutot institution réticulaire, le fin des idéologies. La chute du mur de berlin a mis fin aux idéologies structurantes., la fin des utopies ; La notion de progrès est aussi remis en cause, pose des problèmes éthiques. La question de la mondialisation : déterritorialisation. Ruine l’institution, pas de visibilité. Europe en difficulté concernant l’institutionnalisation.
Crise du politique. Manque de projet collectif.L homme contemporain est obligé de construire son propre univers de normes, de projets car il n’y a plus de projet collectif.
Au plus on est vulnérable, au plus on est dans le projet : comme le sdf , quidoit faire des projets au jour le jour.
Important aujourd’hui d’avoir des projets, d’être "capable de "… et d’assumer les conséquences...
- L’individu au centre
- Autonomie / émancipation
- Recherche des besoins des personnes
Cette autonomie est problématique, partagée entre les choix de la personne pouvant être vulnérable et le choix de son autonomie ; obligation de l’accompagner dans ses choix ,même si cela va à l’encontre du bien de la personne.
Logique incitative : rendre la personne active.
Place accordée à l’évaluation / évaluer les résultats de ce qu’on est en train de faire. Cadre de l’incertitude.
Après ce cours passionnant, ces quelques notes sont bien succinctes,. Je vous invite à lire un des articles de M. Vidal- Naquet sur, par exemple, le paradoxe de l'urgence sociale .
Nous avons abordé ensuite, en groupe, un des grands projets du travail social aujourd'hui : le R.S.A .et la place des usagers. Voilà un essai de le visualiser :
le/la premier(e) qui sait ou se trouve l'autonomie de l'usager (et celle du travailleur social) dans ces procédures, gagne son poids en chocolat !
11 mars 2010
« Le travailleur social entre la loi universelle et les cas singuliers rencontrés. »
Par J.M. PEREZ Université de Provence, sciences de l’éducation.
Voici quelques notes prises, surement incomplètes... Nous n'avions jamais eu de cours de sciences de l'éducation. C'est à la fois déconcertant et intéressant, et je m'aperçois que nous rentrons vite dans des habitudes, des façons de voir, des codes. Avec le recul, ce cours me permet d'enrichir les autres connaissances, de les nuancer.
Problématique : le travailleur social favorise-t-il le passage entre la loi universelle et les cas particuliers ? Quelle formation serait à privilégier ? Les enjeux et les perspectives de l’équité.
Educateur : cette notion englobe largement différents intervenants, que ce soit dans l’E.N. , le travail social …
>Permettre à autrui d’advenir dans ce qui est de ses potentialités et s’inscrire dans cette société là.
Ce peut être aussi mettre à la forme. Réduire à la formalisation, objectif d’adapter, fabriquer une « machine de travail ».
Questionner le « entre » : inter/péri/ media ?
Thème historique et social.
Historique : les hommes entre eux ont institutionnalisé, conventionné des rapports au monde, des liens, des symboles. Cela s’inscrit dans la durée. Pas de vérité universelle.
Paradigme : modèle, exemple, mais ne l’utilise pas dans ce sens.
Pour l’intervenant, cœur de croyance .
Social : le sujet social détermine le sujet cognitif, construction sociale du JE.
L’éducateur a t il conscience de ces surdéterminations sociales ?
En France, modèle lié à l’idéal républicain.
Le fait d’être « entre » (A.S., Juge...) le pose dans une interaction située entre les individus, une élaboration du monde. Renvoie à une vision du monde « congelée » comme dans l’institution.
« «Le poids aveugle » dans la relation d’aide : on place l’autre dans une position dissymétrique, un actif / un passif, au nom d’une historicité.
Agent : ne questionne plus. Dans l’institution ce n’est plus questionner ce que l’on fait.
Acteur : on lui dit ce qu’il faut faire mais sans interroger sa position ;
Altérité : se mettre entre parenthèse (de soi) pour que l’autre advienne. Au nom de l’altérité, de l’éthique. Le risque est de mieux dominer autrui.
Altération : moi et le monde.
Autorisation : jeux entre sujet et institution, péri-maitrise.
Notions touchant aux croyances de chacun.
Les sciences de l’éducation interrogent la place de l’homme au sein d’une société technique. Reconnaitre les sciences et la valeur d’une massification générale mais, en même temps, relativisent le modèle de l’expert et ne peut survenir à la place du vivre ensemble. Œuvre pour une réorganisation de l’existant.
L’éducateur transmet des objets culturels (soin, projet…) mais doit le faire en questionnant le conventionnement, dialectique entre activité et subjectivité. A interroger du point de vue de l’aventure humaine.
Appréhende la marge de manœuvre possible dans l’institution.
Voici quelques notes prises, surement incomplètes... Nous n'avions jamais eu de cours de sciences de l'éducation. C'est à la fois déconcertant et intéressant, et je m'aperçois que nous rentrons vite dans des habitudes, des façons de voir, des codes. Avec le recul, ce cours me permet d'enrichir les autres connaissances, de les nuancer.
Problématique : le travailleur social favorise-t-il le passage entre la loi universelle et les cas particuliers ? Quelle formation serait à privilégier ? Les enjeux et les perspectives de l’équité.
Educateur : cette notion englobe largement différents intervenants, que ce soit dans l’E.N. , le travail social …
>Permettre à autrui d’advenir dans ce qui est de ses potentialités et s’inscrire dans cette société là.
Ce peut être aussi mettre à la forme. Réduire à la formalisation, objectif d’adapter, fabriquer une « machine de travail ».
Questionner le « entre » : inter/péri/ media ?
Thème historique et social.
Historique : les hommes entre eux ont institutionnalisé, conventionné des rapports au monde, des liens, des symboles. Cela s’inscrit dans la durée. Pas de vérité universelle.
Paradigme : modèle, exemple, mais ne l’utilise pas dans ce sens.
Pour l’intervenant, cœur de croyance .
Social : le sujet social détermine le sujet cognitif, construction sociale du JE.
L’éducateur a t il conscience de ces surdéterminations sociales ?
En France, modèle lié à l’idéal républicain.
Le fait d’être « entre » (A.S., Juge...) le pose dans une interaction située entre les individus, une élaboration du monde. Renvoie à une vision du monde « congelée » comme dans l’institution.
« «Le poids aveugle » dans la relation d’aide : on place l’autre dans une position dissymétrique, un actif / un passif, au nom d’une historicité.
Agent : ne questionne plus. Dans l’institution ce n’est plus questionner ce que l’on fait.
Acteur : on lui dit ce qu’il faut faire mais sans interroger sa position ;
Altérité : se mettre entre parenthèse (de soi) pour que l’autre advienne. Au nom de l’altérité, de l’éthique. Le risque est de mieux dominer autrui.
Altération : moi et le monde.
Autorisation : jeux entre sujet et institution, péri-maitrise.
Notions touchant aux croyances de chacun.
L’éducateur transmet des objets culturels (soin, projet…) mais doit le faire en questionnant le conventionnement, dialectique entre activité et subjectivité. A interroger du point de vue de l’aventure humaine.
Appréhende la marge de manœuvre possible dans l’institution.
Inscription à :
Articles (Atom)