En tant qu'AS scolaire, je reçois de nombreux enfants et ados entre 11 et 18 ans qui sont en garde alternée.
Cette solution , souvent acceptée par tous, me questionne aussi. Certains jeunes expriment leur sentiment de fatigue, de séquences répétitives, où il est parfois difficile pour elle/lui de se poser et de se retrouver. Mais lorsque les domiciles sont assez proches, que les relations entre parents sont suffisamment fluides pour permettre le dialogue et l'écoute de leur enfant, alors oui, la arde alternée fonctionne bien.
La garde alternée est sûrement une bonne réponse pour les parents, de garder le lien avec leur enfant mais l'enfant lui-même s'y retrouve t il ?
J'ai reçu cet article que je partage aujourd'hui (via le site "le furet" clic !), peut être va t il m'aider à y voir plus clair et à saisir des enjeux qui m'échappent...
Des réponses pour cerner autrement ''LA RÉSIDENCE ALTERNÉE après séparation des parents''
Suite à la pétition, « Danger législatif : la résidence alternée imposée à tout âge », un collectif de chercheurs, pédopsychiatres, psychanalystes, sociologues et autres professionnels de la petite enfance, dont le Furet fait partie, propose d’autres éléments de réflexion sur cette problématique.
Ces réponses dépassionnées vous permettront d’appréhender différemment ces questions sur la résidence alternée de l’enfant après séparation des parents qui font actuellement débat dans notre société.
Par cette lettre, le collectif souhaite vous permettre d’articuler cette problématique autour de différents points majeurs :
> l’égalité des droits d’un père et d’une mère devant l’exercice concret de l’autorité parentale ;
> la reconnaissance de la liberté des individus d’organiser leur vie privée et familiale comme ils le souhaitent en prenant en compte l’intérêt de tous les membres de la famille ;
> la protection de la santé psychique des enfants ;
> la lutte contre la domination masculine.
>Lire ci-après la lettre...