11 décembre 2013

''LA RÉSIDENCE ALTERNÉE après séparation des parents'' , une délicate question

En tant qu'AS scolaire, je reçois de nombreux enfants et ados entre 11 et 18 ans qui sont en garde alternée. 
Cette solution , souvent acceptée par tous, me questionne  aussi. Certains jeunes expriment leur sentiment de fatigue, de séquences répétitives, où il est parfois difficile pour elle/lui de se poser et de se retrouver. Mais lorsque les domiciles sont assez proches, que les relations entre parents sont suffisamment fluides pour permettre le dialogue et l'écoute de leur enfant, alors oui, la arde alternée fonctionne bien.

La garde alternée est sûrement une bonne réponse pour les parents, de garder le lien avec leur enfant mais l'enfant lui-même s'y retrouve t il ? 
J'ai reçu cet article que je partage aujourd'hui (via le site "le furet" clic !), peut être va t il  m'aider à y voir plus clair et à saisir des enjeux qui m'échappent... 

Des réponses pour cerner autrement ''LA RÉSIDENCE ALTERNÉE après séparation des parents''


Suite à la pétition, « Danger législatif : la résidence alternée imposée à tout âge », un collectif de chercheurs, pédopsychiatres, psychanalystes, sociologues et autres  professionnels de la petite enfance, dont le Furet fait partie, propose d’autres éléments de réflexion sur cette problématique.

 Ces  réponses dépassionnées vous permettront d’appréhender différemment  ces questions sur la résidence alternée de l’enfant après séparation des parents qui font actuellement débat dans notre société.
Par cette lettre, le collectif souhaite vous permettre d’articuler cette problématique autour de différents points majeurs :
> l’égalité des droits d’un père et d’une mère devant l’exercice concret de l’autorité parentale ;
> la reconnaissance de la liberté des individus d’organiser leur vie privée et familiale comme ils le souhaitent en prenant en compte l’intérêt de tous les membres de  la famille ;
> la protection de la santé psychique des enfants ;
> la lutte contre la domination masculine.



>Lire ci-après la lettre...


08 novembre 2013

Colloque national « Avenir de la formation pour le travail social »

Les jeudi 12 et vendredi 13 décembre 2013  
à l’IRTS de Montpellier

Organisé par l’Institut Régional du Travail Social-LR en partenariat avec le PREFIS (Pôle Ressources Recherche Formation Intervention Sociale).
Avec le soutien de la Région LR, d’UNAFORIS (Union Nationale des Associations de Formation et de Recherche en Intervention Sociale) et de la MAÏF.
Objectif du colloque : Les organismes de formation en travail social connaissent des évolutions considérables avec la perspective de mise en place de Hautes Ecoles Professionnelles d’Action Sociale et Santé (HEPASS).
Ce colloque national à pour but d’appréhender les enjeux actuels des évolutions des formations en travail social en s’appuyant sur une analyse historique de la création des premières écoles.
Ces deux journées seront composées par des conférences, discussions, débats, tables rondes et animées avec des interlocuteurs spécialisés du secteur de l’intervention sociale ; des Professeurs, sociologues, psychiatres 
Programme détaillé avec le contexte, les enjeux actuels, la liste des intervenants et le déroulement des journées. 
Bulletin d'inscription

Plus d'information : laurence.chavatte@irts-lr.fr / 04 67 07 82 87

laurence.chavatte@irts-lr.fr / 04 67 07 82 87


27 mars 2013

Agir contre le harcèlement : 2ème !!!


Vous êtes cordialement invité à l'événement
"Agir ensemble contre le harcèlement entre adolescents"
Mercredi 27 mars 2013
             19h30 à la salle des fêtes d'Embrun (Hautes-Alpes) 
Cause café : Conférence-débat en présence des co-auteurs du livre

« Harcèlement et brimades entre élèves, la face cachée de la violence scolaire », avec Jean Pierre Bellon et Bertrand Gardette.
 Ouverture de la conférence par M. Pierre Barrière, Directeur académique des services de l’Education Nationale des Hautes-Alpes 
En présence de Mme Giralté, chargée de mission auprès de la délégation ministérielle et en charge de la relance de la campagne sur le harcèlement au niveau national,
 ainsi que de Mme Debourdeau référente départementale de la Cellule "stop Harcèlement 05"

24 mars 2013

Agir ensemble contre le harcèlement entre adolescents

Un projet à l'initiative et mis en place par le Collège des Ecrins à Embrun (Hautes-Alpes) et l'association  "Euroscope", en collaboration avec de nombreuses instances et institutions partenaires (MDA, REAPP, Préfecture, Rectorat, ville d'Embrun), rendez vous mardi 26 mars au cinéma le Roc.



18 mars 2013

prévention contre le harcèlement à l'école : à Embrun du 24 au 29 mars 2013

Un projet mené par la cité scolaire d'Embrun et le lycée professionnel Alpes et Durance, en partenariat avec l'association embrunaise "Euroscope " :

Un événement à ne pas manquer au cinéma d'Embrun : mardi 26 mars à 20 h 30


dans le cadre de la semaine "Agir ensemble contre le harcèlement entre adolescents"

(entrée 3 euros )
cinédebatharc.PNG

Un autre événement à ne pas manquer, à la salle des fêtes d'Embrun ,
dans le cadre de la semaine "Agir ensemble contre le harcèlement entre adolescents"

 mercredi 27 mars 2013 19 h 30, avec les auteurs de " Harcèlement et brimades entre élèves " : Jean-Pierre Bellon & Bertrand Gardette (livre en vente par la librairie Charabia, sur place). Entrée libre et gratuite.

Cause caféharc.PNG


  C'est aussi toutes une série d'actions déclinées au sein des établissements scolaires, collège et lycées du secteur, ici .


 Et une expérience pilote , à reprendre ailleurs, à lire là, dans le site "contre le harcèlement" du ministère de l'éducation nationale .

20 janvier 2013

"Créer un souvenir du futur" par Isabelle Farcy Haid

Isabelle Farcy-Haïd a suivi un stage avec Guy Hardy,
directeur d’un centre d’intervention auprès de familles en difficulté, thérapeute familial, formateur en approche systémique et en Programmation Neuro-Linguistique. 
Elle nous livre ici ses impressions et les idées fortes qu'elle a notées tout au long de ces journées. Surprise et créativité ...
     Gioia Cordovani
Se former c’est se déformer pour mieux se reformer. Il  est toujours temps pour nous travailleurs sociaux de s’émanciper de nos pratiques au travers de nouvelles rencontres. Il en est UN qui se régale à nous torturer l’esprit, à heurter nos consciences professionnelles et vulgariser notre façon d’être et de faire. Et bien il est « HARDY » celui-là…oui c’est lui, Guy HARDY ! 

« Je rencontre beaucoup de travailleurs sociaux et je suis frappé de voir combien ils sont souvent seuls face à des situations très lourdes. Il y a pourtant une équipe et des discussions d’équipe, mais celles-ci sont consacrées plus à exposer et à comprendre les cas qu’à soutenir l’intervenant et à l’aider à identifier le jeu relationnel dans lequel il est pris, souvent à son insu. »([1])
Il arrive l’air de rien…se présente et nous dit qu’il faut arrêter de travailler comme on le fait depuis des années avec les « Gueux » !
Avec les quoi ? Les regards se figent, il est le point de mire des professionnels qui l’attendent au tournant. Mais c’est qu’il ne se démonte pas : « Oui, les gueux ! Au sens propre du terme, ceux qui méritent l’aumône, qui méritent qu’on prenne soin d’eux ! »
Ça y est le ton est donné. S’en suit la présentation d’une multitude de récits de vie, d’expériences vécues avec des familles. Cet orateur captivant nous nourrit alors d’images, tel un conteur il nous transporte dans son univers aux multiples facettes.
Objectif : aider les non demandeurs d’aide.
Il nous met face à ce paradoxe que l’on retrouve dans tout type de relation humaine : vouloir que l’autre sache ce que je veux qu’il sache sans que je lui dise. Ajoutons l’injonction faite aux familles : «Il faut que tu changes mais je veux que tu veuilles TE changer et je veux que tu veuilles de l’aide pour cela. "
Ce n’est pas une mince affaire, par quel bout prendre la pelote maintenant qu’il faut (re)tricoter ?
Il sort alors de sa besace des outils connus des travailleurs sociaux, PNL, systémie, proxémie pour les injecter dans sa pratique relationnelle.
Mais surtout il est contagieux cet homme là ! Il dégage une telle dose d’optimisme, d’énergie et de vitalité qu’il nous entraine dans son sillage.
Il nous parle sans cesse de « soleils » qui s’allument, il les mime ces soleils, il les fait s’éclairer au dessus de la tête de chacun de nous…de chacun d’eux !
Alors que la culpabilité est tournée vers le passé, Mr HARDY nous demande de travailler le sens de la responsabilité avec les familles qui elle est tournée vers le futur… demain et après-demain.
« Et bien oui ! Hier et avant-hier pour en faire quoi ? »
Bon allons y, chacun des participants se lancent, mouille sa chemise dans les jeux de rôle, pas de doute, c’est le chaos pour tout le monde.
Maria-Luise Bodirsky
 « D’habitude je mène mon entretien comme ça, là c’est plus possible, surtout ne plus poser la question : POURQUOI ? (culpabilité) Mais… ET DEMAIN ? (responsabilité) ».
 « Et demain comment se sera pour vous ? »  C’est là qu’intervient toute la générosité de Guy HARDY, il faut créer un souvenir du futur pour ces familles ou pour cet individu !

C’est parti ! Du rire, des grands moments solitude, des instants d’illumination et cette confiance en soi qu’il faut cajoler sans cesse pour nous professionnels au service de l’humain.  Soyons créatifs, tiens j’ai déjà entendu çà quelque part !                                     

Au final ce qu’il veut Guy (je peux l’appeler Guy, il ne m’en voudra pas !) c’est nous faire passer par 4 stades d’apprentissage :
-      1) Inconsciemment incompétent
-      2) Consciemment incompétent
-      3) Consciemment compétent
-      4) Inconsciemment compétent
Et il nous laisse faire le grand écart entre la 2ème  et la 3ème étape, autant dire qu’il y a encore du boulot pour arriver au bout !

Ça sert donc à cela les formations mettre en chantier les us et coutumes du champ social ? Oui réinventer encore et encore !

Francis Herrero

Mr HARDY JE NE VOUS DIRAIS QU’UNE SEULE CHOSE : « Il faut être illuminé de l'intérieur pour éclairer à l'extérieur. » (François Garagnon)



(1)    [1] [1]« S’il te plaît, ne m’aide pas ! » - Guy HARDY – érès – Editions jeunesse et droit – 2001.[1]