25 mai 2011

Des nouvelles du CRAF ...


Par Hélène Mimenza
coordinatrice du CRAF
Dans le cadre du schéma de l' enfance et de la famille la piste de l'ouverture du CRAF des Hautes Alpes a été explorée sur plusieurs niveaux.

Aujourd’hui nous lançons une première rencontre de débriefing, personnel du Conseil Général et partenaires autour des besoins , des envies.. sur le projet de créer une antenne de thérapie familiale sur Briançon.

Dans un deuxième temps nous constituerons un groupe projet.

Cette rencontre est prévue le vendredi 24 juin à 9h30 à l'Argentière la Bessée, si cette initiative vous intéresse faites vous connaître auprès de Nathalie Hollande (psychologue sur l'agence nord) ou Dominique Benoit (chef de l'agence nord).
Si dans votre réseau des personnes sont intéressées sur cette première réunion n'hésitez pas à leur faire passer l'information.

Si vous souhaitez en échanger vous pouvez joindre Hélène Mimenza par mél ou sur le portable du craf 0608329633.

23 mai 2011

L'ANAS : Réactions sur le débat de "Ce soir au jamais"

cliquez sur l'image pour voir l'émission
Les travailleurs sociaux ont vivement réagi au débat mené dans l'émission de France3 du mercredi 11 mai 2011 . Il faut dire que cela faisait beaucoup, suite aux propos du ministre L. WAUQUIEZ qui a jeté un pavé dans la mare en proposant de plafonner des revenus de l’assistance à 75 % du SMIC ou de demander aux bénéficiaires du RSA des heures « d’intérêt général »...Certains invités sur le plateau ont enfoncé le clou comme l’économiste Michel GODET.

Pour certains, et c'est ce que dénonce l'ANAS dans son communiqué  les travailleurs sociaux sont « des gens qui au nom de faire le bien entretiennent finalement ce qui les fait vivre. » Cette accusation grave est
illustrée par M. GODET par l’affirmation suivante : « J’ai regardé l’histoire des SDF, les travaux
de Julien Darmon, 40 % d’entre eux sont issus de la DDASS, c’est un problème d’histoire familiale, pas de société…». 
Il revient à la charge plus loin : « Vous savez combien coûte chaque SDF à la collectivité ? 70 à 90 euros par jour. C’est pas qu’on met pas beaucoup d’argent là-dedans mais vous savez où va cet argent ?
Il va à entretenir les 10 000 travailleurs sociaux qui s’en occupent pour réparer les brancardiers et les brancards (?!? …) je préfère qu’ils soient payés à les accompagner individuellement plutôt qu’ils changent les tentes sur les places de Paris. ».

Dans son communiqué, l'ANAS précise "Nous pouvons rassurer Michel GODET : Comme il n’y a pas assez de professionnels pour accompagner de façon adaptée l’ensemble des personnes en difficulté nous pouvons affirmer sans crainte que c’est bien le système économique et politique qui produit et produira pour longtemps encore des « exclus ». Nous travaillons pour que les personnes que nous rencontrons aillent mieux après notre intervention qu’avant et quand nous réussissons nous nous en
félicitons. Quant à la captation des sommes mises dans le social pour « l’entretien » des travailleurs
sociaux qui ne font que du curatif, voilà qui montre une méconnaissance de ce qu’est le travail social, ce qu’est la prévention secondaire par exemple ou encore l’accompagnement à l’autonomie."

Ill. par Charb

Dans un contexte où les attaques contre les personnes en situation de précarité et, maintenant les travailleurs sociaux, se multiplient, L'ANAS travaille à un texte plus étayé et approfondi sur ce qu'est ou n'est pas  l'assistanat, et sur la question du travail social.
Pour en savoir plus allez sur le site de l'ANAS...(clic!)

05 mai 2011

Le choix du groupe de lecture : votez !



Proposition 1 : 'Les mots du couple "
" J'aime, je suis aimé, donc nous sommes. Ce livre montre que le travail thérapeutique avec des couples en difficulté, consiste aussi à entendre la somme de mots, de gestes, de fantasmes et d'émotions partagées qui circulent dans le couple, les non-dits, les secrets intimes, les ruses et les jeux rhétoriques, les oublis communs qui font les familles ".

Proposition 2 : "L' expèrience d'une psychanalyse" 

«Pour fonder son style propre en psychanalyse - et la psychanalyse n'est pas seulement les "effets" que l'on produit, mais tout autant la "théorie" que l'on parvient à produire sur ces effets -, il convient de s'éloigner du texte qui nous a formés pour interroger notre expérience et la laisser dire jusqu'à l'erreur s'il le faut. Dire comme un devoir éthique sans souci excessif de la cohérence ou des ruptures épistémologiques. Dire l'expérience d'une analyse pour témoigner du parcours d'une parole en actes..."

 

 


Proposition 3 : " le transfert dans la relation éducative" de J. Rouzel

Idée 5 : \
On a beau essayer de neutraliser, de maîtriser la relation éducative en la parant des habits du management, de la gestion des populations ou de l'ingénierie sociale, l'acte éducatif repose toujours sur une rencontre humaine. S'appuyant sur sa triple expérience d'éducateur, de formateur et de psychanalyste, l'auteur propose de mettre à nu ce qui se noue dans la relation éducative, notamment ce que l'éducateur met en jeu et ce qui l'affecte.
 

Proposition 4 :  "Penser la société de l'écran"

quel impact de l’écran sur nos vies ? "L’écran est l’un des objets techniques les plus évidents dans notre société, au point d’en paraître transparent". Dans son ouvrage, la professeure Divina Frau-Meigs, membre du Conseil scientifique du Collectif Interassociatif Enfance, Médias et Education (CIEME), propose de faire "un arrêt sur images et de s’interroger sur l’impact de cet objet à l’étrange familiarité."

 
Idée lecture 3 :" la relation éducative " de P. Gaberan

Idée lecture 3 :" la relation éducative " de P. Gaberan


la relation éducative ne sert ni à guérir ni à ramener des individus dans la norme mais à les aider à surmonter l'injustice liée à leur différence et à trouver du sens à leur vie. C'est ce que l'auteur appelle passer du " vivre " à " l'exister ". Prenant appui sur l'expérience de terrain et sur cinq histoires de vie, l'ouvrage présente une relation éducative fondée sur l'engagement de l'éducateur autant que sur son savoir-faire professionnel. Il renoue avec les valeurs fondamentales du métier et tisse le lien entre l'éthique et la pratique.

proposition  5 : "On ne lit pas tout seul !"

Idée Lecture 2 : "On ne lit pas tout seul !"
Au coeur de l'ouvrage se trouvent le processus de participation de tous, enfants, parents, professionnels, comme sujets des expériences culturelles partagées autour des livres. Dans un contexte de montée de la pauvreté et de l'exclusion, les enjeux des lectures avec les tout-petits sont cruciaux. Il s'agit ici d'interroger les conditions favorables à ces actions, notamment le travail en réseau.
 


Proposition 6 : 'Les seuils de la vie' de Philippe PEDROT 
Idée  Lecture 1 : dernier ouvrage de Philippe PEDROT chez Odile Jacob.