Les choses deviennent sérieuses désormais ; il est temps, nous dit-on, d'écrire et de présenter notre "problématique", qui doit nous permettre de lancer notre recherche et de valider nos deux années de D.U.
C'est Christine GAUTIER-CHOVELON, notre coordinateur du D.U., qui nous accueille et nous demande d'exposer notre thème, le contenu, la bibliographie ... Comme il est plus facile pour les travailleurs sociaux que nous sommes de rester au stade du discours, plutôt que de passer à l'écrit ! "La parole, c'est le Pouvoir" nous avait rappelé un intervenant (1).
Alors l'Ecrit, qu'est ce donc ? Les travailleurs sociaux aiment plus, me semble-il, être dans une posture de retrait, de questionnement plutôt que dans une volonté de conceptualisation. Mais la volonté de s'ouvrir à d 'autre domaines (sociologie, psychanalyse, systémie...) pour tenter de sortir de ce flou identitaire du Social marque un changement dans la posture professionnelle et personnelle de beaucoup d'intervenants médico-socio-éducatifs. Passage obligé pour construire non seulement une identité professionnelle mais aussi une compétence particulière et identifiée.
Revenons en cours : le temps hélas nous a manqué. L'exposé de chacune était trés riche mais 2 heures c'est très, trop court !
Cependant voilà une partie des thèmes présentés par les étudiantes :
Une conceptualisation du travail social possible face aux familles en difficultés psychiques ?
Articulation entre travail social et approche systémique à travers le projet d'une maison des service publics. Le paradoxe de la temporalité (familles/institutions). Comment manager ce paradoxe en tant que chef de service, à l'ère de la post-modernité. La question de l'injonction : multiplication des textes, multiplication des dispositifs. Quelles valeurs du travail social à l'orée du 20 ° siècle ? Les enjeux de la fonction de conseillère en économie sociale et familiale face aux nouveaux textes M.A.S.P. : l'adhésion, le contrat, les objectifs ... Quelle relation d'aide ? Une co- construction possible entre usager et institution, la voie de l'autonomie et de la contrainte. Le travail social en établissement scolaire : une écoute particulière, l'émergence d'une clinique avec l'adolescent, quelle parole possible dans l'institution?
La connaissance de l'origine biologique est elle indispensable à la construction de soi-même ? Jeux de rôle en travail social, les masques, la complexité.
Perte du sens en travail social, précarisation des populations, quelle représentation possible entre procédure et processus. Le logement social, l'enjeu d'"habiter" : travail social possible entre usager et bailleur social. Le travail social entre le "JE" et le "JEU", la complexité de la relation d'aide.
En relisant ces énoncés de problématiques, je suis frappée par la diversité de choix qui dessinent en creux cette complexité du social et les positionnements de chacune dans leur pratique ou leur institution.
ALLEZ COURAGE, AU BOULOT ! !! !!!! !!
(1) J. CABASSUT.
C'est Christine GAUTIER-CHOVELON, notre coordinateur du D.U., qui nous accueille et nous demande d'exposer notre thème, le contenu, la bibliographie ... Comme il est plus facile pour les travailleurs sociaux que nous sommes de rester au stade du discours, plutôt que de passer à l'écrit ! "La parole, c'est le Pouvoir" nous avait rappelé un intervenant (1).
Alors l'Ecrit, qu'est ce donc ? Les travailleurs sociaux aiment plus, me semble-il, être dans une posture de retrait, de questionnement plutôt que dans une volonté de conceptualisation. Mais la volonté de s'ouvrir à d 'autre domaines (sociologie, psychanalyse, systémie...) pour tenter de sortir de ce flou identitaire du Social marque un changement dans la posture professionnelle et personnelle de beaucoup d'intervenants médico-socio-éducatifs. Passage obligé pour construire non seulement une identité professionnelle mais aussi une compétence particulière et identifiée.
Revenons en cours : le temps hélas nous a manqué. L'exposé de chacune était trés riche mais 2 heures c'est très, trop court !
Cependant voilà une partie des thèmes présentés par les étudiantes :
Une conceptualisation du travail social possible face aux familles en difficultés psychiques ?
Articulation entre travail social et approche systémique à travers le projet d'une maison des service publics. Le paradoxe de la temporalité (familles/institutions). Comment manager ce paradoxe en tant que chef de service, à l'ère de la post-modernité. La question de l'injonction : multiplication des textes, multiplication des dispositifs. Quelles valeurs du travail social à l'orée du 20 ° siècle ? Les enjeux de la fonction de conseillère en économie sociale et familiale face aux nouveaux textes M.A.S.P. : l'adhésion, le contrat, les objectifs ... Quelle relation d'aide ? Une co- construction possible entre usager et institution, la voie de l'autonomie et de la contrainte. Le travail social en établissement scolaire : une écoute particulière, l'émergence d'une clinique avec l'adolescent, quelle parole possible dans l'institution?
La connaissance de l'origine biologique est elle indispensable à la construction de soi-même ? Jeux de rôle en travail social, les masques, la complexité.
Perte du sens en travail social, précarisation des populations, quelle représentation possible entre procédure et processus. Le logement social, l'enjeu d'"habiter" : travail social possible entre usager et bailleur social. Le travail social entre le "JE" et le "JEU", la complexité de la relation d'aide.
En relisant ces énoncés de problématiques, je suis frappée par la diversité de choix qui dessinent en creux cette complexité du social et les positionnements de chacune dans leur pratique ou leur institution.
ALLEZ COURAGE, AU BOULOT ! !! !!!! !!
(1) J. CABASSUT.