02 septembre 2008

L'ARTICULATION GLOBAL/ LOCAL. Le territoire, un espace à penser.

Article de M. ASSANDRI d’après l'intervention de C.MEHU.

C. MEHU, Psychologue clinicienne, Formatrice et Superviseur au C.R.A.F. 05.


Lors de notre dernière supervision (juillet 2008), C. MEHU, le Superviseur a échangé avec nous autour de quelques concepts .

Il me semblait intéressant de vous livrer certaines notes (sûrement fort incomplètes) concernant les articulations entre extra-global et extra-local.


Selon C.MEHU, « le paradigme de la complexité se joue sur le territoire. Travailler le territoire devient essentiel ».

La base de cette refonte est extra-globale : Actuellement la base est l ‘AGENDA 21 validé par l’ONU, qui se décline à tous les niveaux, monde, états, régions, collectivités, individus.

Qu’est ce que l’agenda 21 ?

C’est un cadre de référence; ce cadre de référence est suffisamment large pour transcender les parties. Cela implique une pensée circulaire, une autre façon de réfléchir et d’approcher globalement les enjeux qui se posent au niveau mondial



EXTRA GLOBAL
.........> L'ESPRIT

Le sens, l’Histoire, la Philosophie

l’Ethique, les lois, les principes fondateurs

Exemple : l’AGENDA 21.




EXTRA LOCAL

:

:

TERRITOIRE



déclinaisons …...>


Exemple : Le cadre curriculaire , projet européen de John BENNETH, reconnu par l’UNESCO pour les

0 / 3 ans (pas encore en France).

Déclinaison de l’agenda 21 à Echirolles (38).

L’idée de « développement durable ».


Cette articulation entre global et local suppose un partage de ce cadre de référence, et l’articulation entre ces parties n’est pas une solution à un problème mais met en lumière le symptôme, le « à quoi ça sert ».

Le symptôme agit comme révélateur d’autre chose.

Evidemment le texte n’a d’intérêt que si l’on peut le discuter, confronter ses idées.

Quand on parle de « consensus » il ne faut pas avoir en tête le « consensus mou », mais un consensus optimal et créatif basé sur une confrontation des idées.

La confrontation des idées est une richesse, à ne pas craindre car la conflictualisation des idées est créatrice.

Le consensus ne peut exister que si le groupe existe. Cela implique une théorie et une méthodologie.

On se retrouve ici dans une méthodologie de la relation.

La créativité collective est lié à la créativité individuelle, indissociable l’une de l’autre.

C’est un objet flottant, une dynamique.

« La culture de l’intervalle » (cf. C. WILKENING « Eloge de la caresse »), se travaille sur un ciment commun; c’est l’heure de l’inclusion des choses, l’ère des articulations

Le P.R.D.S. (projet régional de développement social) actuellement en travail sur Perpignan obéit aux mêmes mécanismes systémiques, travaille dans le même esprit que le C.R.AF. (centre de ressources et d’accompagnement des familles) de Hautes-Alpes : Travailler la relation pour arriver au projet.

N.B. : S’il peut y avoir consensus dans une famille (!), la famille n’est cependant pas un groupe :

· C’est une hiérarchie.

· Ce n’est pas du transversal ;

C’est une institution : il y a donc articulation entre le vertical et l’horizontal.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

votre avis ?
MA

hm a dit…

alors le consensus c'est ce qu'il va falloir rechercher pour vos séjours à la garde, non? quel équilibre entre le sujet, l'institution et le groupe?

Martine Assandri a dit…

effectivement helene, mais que c est dur a travailler le consensus...*Tu parles du sujet ou de l'individu ? Vaste question....
Martine