18 octobre 2008

une logique de la communication

Chapitre 7 1à 3 : Le paradoxe en psychothérapie


7.1 L'illusion du choix possible

Le chevalier de Barth : « c'est l'histoire……….. d'un homme, confronté à différents choix :
- « chercher la réponse à la question du désir des femmes…ou mourir » (reine)
- « obtenir la réponse auprès de la sorcière….ou ne pas la demander et mourir »
- « obtenir cette réponse auprès de la sorcière et donc faire tout ce que cette dernière voudra »
- « accepter pour femme la sorcière laide mais fidèle ….ou l'accepter jolie mais infidèle » etc….

On voit bien que chacun des choix que ferait le chevalier l'amènerait à une impasse et c'est bien ce que lui dit la sorcière (cf 7.1).
Alors que faire ?

Et bien le « dénouement » de ce choix impossible va passer par le « je ne choisis ni l'un ni l'autre » du chevalier, c'est à dire par le fait de récuser la nécessité même du choix (cf p.234)

Mais ceci implique que le chevalier prenne du recul face à cette double contrainte qui le confronte à des choix de plus en plus difficiles et le met dans l'illusion d'un choix facilitateur.
Ce recul lui permet de se soustraire à cette double contrainte et de se libérer ; mais aussi libérer les femmes (la reine, la sorcière).

Oui, la double contrainte enferme.

Et voici la morale de l'histoire…
Aucun changement ne peut se faire de l'intérieur tant la double contrainte est enfermante, comme toutes les communications paradoxales.
Si un changement est possible, il ne peut se produire qu'en sortant de ce modèle. Et c'est valable pour tout système quel qu'il soit.

7.2 Le jeu sans fin
Le jeu sans fin est lui aussi un mode de communication paradoxale et donc enfermant ; on ne peut l'arrêter qu'en en sortant et en pouvant alors communiquer sur le jeu lui-même
(« métacommunication»).
Il part d'une convention de codages des messages que s'envoient des personnes ou des systèmes partageant le même langage (une règle du jeu).
Cette convention passée est parfois tellement fermée qu'elle ne permet plus aucun changement du mode de communication, ni même aucune métacommunication…

7.2.1 D'où la nécessaire intervention d'un élément extérieur qui peut être, en psychothérapie, le psychothérapeute (p.237)
Le psychothérapeute va constituer un système nouveau et plus large (7.2.2 p.239) qui sort de l'ancien système (ex 3 ≠ la dyade mari- femme).
Il va aussi imposer, dans ce nouveau système, de nouvelles règles.
Il va utiliser toute la puissance du paradoxe pour améliorer la communication.
Par ex : il va prescrire le symptôme.

7.3 p.240 Prescrire le symptôme
Le thérapeute va devoir dépasser les simples conseils inefficaces car eux aussi enfermants.
A quelqu'un qui se plaint de ne pouvoir rien faire et n'avoir aucun désir, il ne sert à rien de dire "allez, bouges-toi !".

Un symptôme est un segment de comportement spontané, autonome car indépendant de la volonté de la personne et que la personne vit ainsi comme quelque chose qu'elle ne peut pas maîtriser. ex : désir soudain d'alcool ou autre produit et addiction qui s'impose. C'est cette oscillation entre spontanéité et contrainte qui rend le système paradoxal

(p.240).

Si le thérapeute veut influencer le comportement de quelqu'un, il n'a que deux manières d'y parvenir :
- la 1ère : persuader la personne de se comporter autrement mais « inutile » (cf ci-dessus)
- la 2ème : la
persuader de se comporter comme elle le fait déjà = « prescrire le symptôme »
Ce qui revient à lui dire « soyez spontané ». Magnifique paradoxe et double contrainte où le thérapeute exige un comportement spontané!
« soyez » = obéir à un ordre
≠ « spontané »= sous entend absence de contrainte et libre champ à la spontanéité…

En « prescrivant le symptôme », le thérapeute impose au patient une modification de son comportement.
Le tiers extérieur qu'il est, a pu modifier les règles du jeu (p.241), en imposer de nouvelles au patient et par là même lui permettre de sortir de ce jeu dans lequel il s'était lui même enfermé.

C'est toute la différence entre:

"je fais ainsi parce que je ne peux pas m'en empêcher"

Et
« je fais ainsi parce que mon thérapeute me le dit »

7.3.2 Psychanalyse et thérapie comportementale

Prescrire le symptôme ( double contrainte visant à faire disparaître le symptôme) peut paraître en contradiction ouverte avec le principe de la psychanalyse : « aucune intervention directe sur le symptôme »… mais la thérapie comportementale, en modifiant le comportement (déconditionnement), n'entraine en fait rien de bien fâcheux (sauf si bien sûr l'indication est erronée :ex : forcer un anorexique à manger…

On peut aussi dire que, si en thérapie comportementale, le thérapeute amène le patient à agir directement sur son symptôme, il l'amène aussi ainsi à découvrir qu'il peut s'en libérer.
On retrouve alors le principe psychanalytique de la « prise de conscience » qui amène le patient à s'auto-libérer.

Du point de vue qui est le nôtre, c'est à dire celui de la communication, on s'attache beaucoup plus au symptôme qu'on ne pourrait le croire.
En effet, lorsque le thérapeute laisse volontairement de côté les plaintes de son patient, il lui signifie que, pour l'instant, ça ne fait rien si ce dernier a ce symptôme. La seule chose qui importe est de savoir « ce qu'il y a derrière ».
Le fameux « à quoi ça sert ? » !
Ex/le symptôme alcool : « à quoi sert-il ? » et non « comment le supprimer ? »

Il est bon d'accorder beaucoup plus d'attention au bénéfice curatif de l'attitude permissive ex : exprimer le plaisir de boire.

7.3.3 Une logique de la communication
Pour finir, il faut rappeler l'aspect spécifique d'une logique de la communication qui considère la psychopathologie comme un système en interaction alors que la thérapie comportementale considère l'individu comme une monade et s'attache à lui seul pour l'amener à déconditionner ses comportements.
On a ainsi pu remarquer qu'après une thérapie comportementale, l'amélioration évidente d'un patient semblait n'avoir aucun effet sur l'interaction de ses partenaires et même que, si interaction il y avait, la thérapie comportementale ne s'attachait pas au système mais traitait encore ce nouvel état comme une monade isolée.

Alors que, dans une logique de la communication et suivant le principe d'homéostasie (qui consiste à ce que le système perturbé soit toujours ramené à son délicat point d'équilibre), on s'attache au fait que tout changement chez l'un des membres du système, entraine l'apparition d'un nouveau problème ou l'aggravation d'un état déjà existant chez un autre des membres du système.
Ex:/le symptôme alcool : un membre du système « famille » se fait soigner
Un autre membre de ce système « famille » craque ou déprime.

La suite est à découvrir dans le livre "une logique de la communication"!....

Isa





08 octobre 2008

Journal d'une "étudiante" !!! septembre 2008.

une rentrée universitaire sur les chapeaux de roue !

Ça y est, les cours ont commencé, et le programme est fort riche dés le début. On en a eu plein la tête, du coup vus les apports théoriques, on a été un peu sonnées la première séquence de septembre !

Le 05 est représentée en force : on est 7 sur les 14 stagiaires. C'est du lourd !

Les premiers cours étaient largement orientés vers la sociologie, avec un passage par l'anthropologie et des références bibliographiques en cascade. Gérard NEYRANT, sociologue, psychologue clinicien (et oui il a les 2 formations) s'avère un prof très intéressant et sympathique qui plus est. En plus,il trouve le temps de publier (biblio va suivre).

Bientôt en ligne, le plan de nos cours et certaines sont prêtes à retranscrire leurs notes ! C'est vrai, elles s'y sont engagées !

L'apport sociologique ouvre d'autres champs, il éclaire le contexte "sous grand angle".
Le rappel de l'évolution de la famille était également pertinent, mais il est d'autant plus complexe que toutes les formes de familles existent aujourd'hui...

Aspect psychologique et psychanalytique en parallèle, présenté par J.M. VIVES, psychanalyste, chercheur à l'université de Nice et très impliqué dans ce D.U. Très ouvert, il nous questionne sur nos pratiques ... mais aussi nous livre son questionnement personnel sur sa pratique de psychanalyste.



Une petite réflexion : je trouve les "psys" beaucoup plus prêts que les travailleurs sociaux à questionner leur pratique. La supervision est obligatoire pour exercer, si j'ai bien saisi, et ils évoquent régulièrement, en face à face avec un autre praticien, des situations de patients.
C'est rarement le cas pour nous ! Encore moins face à un autre travailleur social ! On est peut-être encore dans le jugement et la crainte de ne pas savoir "bien faire "?

Enfin rappel par C. MEHU de notre travail de mémoire écrit avec soutenance en 2° année, pour nous rappeler qu'on est là pour bosser ! Merci Catherine...

MA

19 septembre 2008

« Les objets flottants, Méthodes d’entretiens systémiques » par Philippe Caillé et Yveline Rey, Editions Fabert, 2004, ISBN 2-907-164 63 5, 210 page

L’ouvrage est publié dans la collection « Psychothérapies créatives » qui oeuvre dans le champ de l’interaction entre les patients, les familles et les thérapeutes.
Les auteurs, eux-mêmes thérapeutes systémiques familiaux, ont ressenti la nécessité de rendre compte de l’enrichissement que la pratique de ces objets flottants (« rituels thérapeutiques ») leur a apportée depuis la 1ère édition de 1994.

« Les objets flottants » s’ouvre sur un métalogue entre les 2 co-auteurs (qui n’est d’ailleurs pas sans rappeler celui de Bio et Métapho dans l’Encyclopédie Térence ) expliquant leur prédilection pour le langage analogique (non verbal), en tant qu’outil permettant aux couples et aux familles venus les consulter de sortir de l’impasse des mots.
Le recours à l’objet flottant crée un espace de liberté et de rencontre entre thérapeutes et familles tout en fixant le cadre de cette rencontre, ces conditions réalisant l’émergence possible d’un « passage » - comprendre par là la transformation de l’écologie d’une famille.
Dans cette « ouverture » ( les auteurs emploient souvent des termes musicaux pour parler de leur pratique), distance est prise aussi avec « l’objet transitionnel » de D.W. Winnicot, s’intéressant plutôt au développement individuel (via la cicatrisation de la séparation de l’enfant avec sa mère) alors que les auteurs place leur analyse dans le « champ de l’épistémologie systémique », c’est-à-dire quelle place joue l’individu dans le système et quelle place lui fait jouer le système.

Une première courte partie traite ensuite de la complexité aujourd’hui ressentie de la thérapie familiale.
L’idée principale qui en découle est le refus de concevoir la thérapie comme la réparation mécaniste d’une panne, sous peine, insistent les auteurs, d’aboutir à la panne du thérapeute.
Celui-ci doit donc maintenir à l’oeuvre une dialogique ( dans l’acception d’Edgar Morin, dont les auteurs se réclament à plusieurs reprises ) appartenance/individuation pour les membres de la famille, écartelés entre la fidélité au système familial et la rupture d’avec lui pour exister.
En tant que système vivant, la famille nécessite un degré de désordre égal à son besoin de cohérence, et ce n’est pas la moindre tâche du thérapeute, que de créer un espace de juxtaposition entre ces deux contraires encore.
Ces constatations amènent le thérapeute à travailler avec/sur le savoir familial, qui peut être vu comme le paradigme ( « l’Absolu familial » ) faisant fonctionner le système famille.
Cette croyance, ces valeurs de base qui ont construit la famille, vacillent à un moment de son histoire, entraînant souffrance, peur et inhibition relationnelle. Malgré ces conséquences graves, la famille n’arrive pas à changer de paradigme, à faire place à un nouvel « Absolu » moins rigide et plus adapté.
La grande difficulté thérapeutique consiste donc à faire changer la famille de paradigme fondateur, ce qui, comme chacun sait depuis Bateson , ne se décrète pas !
Les auteurs ont donc opté pour un savoir « constructiviste », parce que facilitateur de métasavoir. Aussi bien pour le thérapeute – celui-ci sortant de ses solutions a priori- que pour la famille –celle-ci apprenant à être autrement en apprenant sur elle.
Sur ce fond conceptuel, l’objet flottant est alors initiateur de cet espace intermédiaire, ni tout à fait celui du thérapeute, ni tout à fait celui de la famille, créateur d’un vide que les interlocuteurs vont remplir de leur (s) rencontre(s)

La deuxième, et principale, partie du livre présente sept « objets flottants », illustrés par des cas de thérapie ainsi que des conseils pour les utiliser.

La sculpturation du modèle familial se fait en deux temps.
Le thérapeute demande aux membres de la famille de « sculpter » ladite famille dans ses échanges habituels. La statue de chaque membre « représente » tous les membres de la famille tels qu’il les voit en interaction.
Une deuxième séance est consacrée à sculpter en quoi la famille est différente des autres, la « représentation » se fait sous une forme non humaine.
Le thérapeute accède là à deux prises d’information par le non verbal : au niveau rituel et au niveau mythique, afin de faire avancer les patients vers la prise de conscience du paradigme dominant, l’Absolu savoir qui fonde l’existence de ce système famille-là. Une variante du principe existe, due à Luigi Onnis : on demande les sculpturations du passé et de l’avenir, méthode qui semble moins menaçante à certaines familles, notamment celles psychosomatiques.

La chaise vide du « Plus-un » vise aussi à faire émerger et admettre le modèle familial. Cet Absolu est le « Plus-un », le membre supplémentaire représenté par une chaise vide au cours des séances, et avec lequel les membres doivent dialoguer. Cette « tierce personne » symbolique permet aussi une triangulation des rapports conflictuels entre deux membres de la famille, les sortant ainsi du blocage.

Le conte systémique permet d’affiner encore les prises de conscience qu’a réalisées la famille au cours de sa thérapie. Reprenant les principes du conte classique, l’écriture transporte dans un autre temps et un autre lieu la famille, lui permettant une distance avec son histoire en la présentant comme une légende. Le conte est écrit par le thérapeute avec les données qu’il a collectées lors des entretiens par les autres « objets flottants » mais il reste inachevé, à charge de chaque membre de la famille d’en fournir une fin. L’Absolu familial peut ensuite être davantage parlé entre le thérapeute et la famille. Autre utilisation du conte systémique : celui-ci peut servir de transition ultime entre thérapeute et famille avant de se quitter : en quelque sorte, il médiatise la fin de cet espace-temps intermédiaire qu’était la thérapie.

La fabrication des masques augmente l’intensité dramatique dans la relation thérapeutique, apportant des informations de type émotionnel et mythique. On demande aux membres de la famille de confectionner un masque représentant chacun de ses parents, même s’ils sont décédés. Les masques tiennent plutôt de la caricature, avec quelques traits forcés.
Ensuite chacun parle au masque qui est exposé au milieu de la pièce, et dit quel est le message délivré par le masque.
Cette méthode assure, outre une libération de la parole, une prise de conscience des rôles tenus dans la famille, de leur rigidité menant à l’impasse, et de la possibilité d’en changer. A la fin de la séance, on demande aux acteurs s’ils gardent les masques qu’ils ont confectionnés ou s’ils peuvent en changer.

Le jeu de l’oie (loi) systémique s’inspire lui aussi du vrai jeu de l’oie et permet d’avancer dans le travail sur l’individuation/appartenance des membres de la famille.
Le thérapeute demande à la famille de choisir dix événements fondateurs dans son histoire. Il écrit sous leur dictée les fiches relatant ces événements, dont le choix commun facilite déjà les interactions familiales. Puis chaque membre attribue un symbole à chaque événement, tels qu’ils existent dans le vrai jeu : l’oie qui fait sauter les obstacles, la prison qui immobilise, le puits qui est un danger, l’hôtel un repos, le pont qui unit, le labyrinthe qui confronte à ses propres ressources, la mort qui est la fin d’une chose. Enfin, chaque « joueur » est invité à écrire ou dessiner les cases de départ et d’arrivée, laissées vierges. Cette dernière phase laisse souvent apparaître le respect de l’opinion des autres membres familiaux, porte d’espoir vers l’acceptation de l’individuation.

Le Blason consiste à faire dessiner/écrire à la famille un blason illustrant ses valeurs premières. Il s’agit de travailler sur la culture d’appartenance. Une devise chapeaute quatre cases : celles du présent, du passé, de l’avenir, et le dessin d’un objet emblématique. Ce blason, en condensant l’émotionnel lié à la souffrance de la situation du couple ou de la famille, va la rendre accessible et donc la faire évoluer.

L’équipe réfléchissante permet à un thérapeute de ne pas se laisser aspirer par le problème du patient. Celui-ci appelle à l’aide une équipe réfléchissante, composée de thérapeutes qui ne vont pas se mêler de thérapie, mais présenter une réflexion sur l’interaction entre le thérapeute et ses patients, risquant donc de faire émerger « le modèle qui semble gérer leur interaction ». Cette interaction décalée va amener des ouvertures alternatives, richesse qui éloignera tous les acteurs en présence d’un modèle à causalité linéaire.

Ainsi tous ces objets flottants par l’espace qu’ils créent, suspendu entre deux mondes, décalé de la réalité que les acteurs vivent ailleurs, apparaissent comme autant de balises d’un « passage : entre groupe et individu, entre intérieur et extérieur, entre passé et futur ». Passage qui fera muter les acteurs de l’épistémologie de la panne à l’épistémologie de la crise, d’où pourra naître l’évolution. A la condition expresse, toutefois, de ne pas transformer les objets flottants en totem, en outil magique- sous peine de réintroduire la réduction que l’on traquait.

En guise de conclusion, les auteurs ont voulu revenir à un propos plus épistémologique, où l’on voit défiler le Temps, le chaos, l’ordre et le désordre, sans qu’il soit toujours possible de les relier nettement aux objets flottants...
Qu’importe, nous retiendrons plutôt la créativité dialogique induite par le voeu final des auteurs : que le lecteur trouve à travers ces pages rigueur et poésie, le convainquant de poursuivre son difficile travail thérapeutique.
 par Hélène MIMENZA.

02 septembre 2008

L'ARTICULATION GLOBAL/ LOCAL. Le territoire, un espace à penser.

Article de M. ASSANDRI d’après l'intervention de C.MEHU.

C. MEHU, Psychologue clinicienne, Formatrice et Superviseur au C.R.A.F. 05.


Lors de notre dernière supervision (juillet 2008), C. MEHU, le Superviseur a échangé avec nous autour de quelques concepts .

Il me semblait intéressant de vous livrer certaines notes (sûrement fort incomplètes) concernant les articulations entre extra-global et extra-local.


Selon C.MEHU, « le paradigme de la complexité se joue sur le territoire. Travailler le territoire devient essentiel ».

La base de cette refonte est extra-globale : Actuellement la base est l ‘AGENDA 21 validé par l’ONU, qui se décline à tous les niveaux, monde, états, régions, collectivités, individus.

Qu’est ce que l’agenda 21 ?

C’est un cadre de référence; ce cadre de référence est suffisamment large pour transcender les parties. Cela implique une pensée circulaire, une autre façon de réfléchir et d’approcher globalement les enjeux qui se posent au niveau mondial



EXTRA GLOBAL
.........> L'ESPRIT

Le sens, l’Histoire, la Philosophie

l’Ethique, les lois, les principes fondateurs

Exemple : l’AGENDA 21.




EXTRA LOCAL

:

:

TERRITOIRE



déclinaisons …...>


Exemple : Le cadre curriculaire , projet européen de John BENNETH, reconnu par l’UNESCO pour les

0 / 3 ans (pas encore en France).

Déclinaison de l’agenda 21 à Echirolles (38).

L’idée de « développement durable ».


Cette articulation entre global et local suppose un partage de ce cadre de référence, et l’articulation entre ces parties n’est pas une solution à un problème mais met en lumière le symptôme, le « à quoi ça sert ».

Le symptôme agit comme révélateur d’autre chose.

Evidemment le texte n’a d’intérêt que si l’on peut le discuter, confronter ses idées.

Quand on parle de « consensus » il ne faut pas avoir en tête le « consensus mou », mais un consensus optimal et créatif basé sur une confrontation des idées.

La confrontation des idées est une richesse, à ne pas craindre car la conflictualisation des idées est créatrice.

Le consensus ne peut exister que si le groupe existe. Cela implique une théorie et une méthodologie.

On se retrouve ici dans une méthodologie de la relation.

La créativité collective est lié à la créativité individuelle, indissociable l’une de l’autre.

C’est un objet flottant, une dynamique.

« La culture de l’intervalle » (cf. C. WILKENING « Eloge de la caresse »), se travaille sur un ciment commun; c’est l’heure de l’inclusion des choses, l’ère des articulations

Le P.R.D.S. (projet régional de développement social) actuellement en travail sur Perpignan obéit aux mêmes mécanismes systémiques, travaille dans le même esprit que le C.R.AF. (centre de ressources et d’accompagnement des familles) de Hautes-Alpes : Travailler la relation pour arriver au projet.

N.B. : S’il peut y avoir consensus dans une famille (!), la famille n’est cependant pas un groupe :

· C’est une hiérarchie.

· Ce n’est pas du transversal ;

C’est une institution : il y a donc articulation entre le vertical et l’horizontal.

05 août 2008

un petit tour dans "oasis"

Et non cela n'est pas une envie subite de voyage mais plutôt un besoin de me relier à des textes qui décrivent et ressourcent mon positionnement de travailleur social!!
Oasis le portail du travail social est une mine de textes qui nous éclairent, nous confortent , nous étonnent parfois, et en ces temps chauds (dans plusieurs sens!!)
Je ne peux m'empêcher comme un clin d'oeil de vous inviter à lire ce texte sur l'engagement collectif comme valorisation du travail social, ou vous retrouverez des termes de nos derniers échanges...
Bon été à tous et que la rentrée soit constructive et créative

http://www.travail-social.com/spip.php?article309